Commentaire de l’Évangile du mardi 12 mai

Commentaires à partir du texte de l’Évangile selon saint Jean (14, 27-31)

Quand les lecteurs découvrent ces paroles ou plutôt les méditations et autres réflexions de l’auteur sur la présence ou l’absence du Christ, ils sont en train de s’interroger sur le devenir de leur communauté… L’accord est loin d’exister sur la manière d’être témoins du Ressuscité alors que le souvenir de Jésus de Nazareth est maintenant lointain (soixante ans depuis l’événement de son procès et de sa crucifixion).

Depuis son « départ vers le Père », des dissensions, des oppositions ont surgi et l’unité est menacée au point que certains s’apprêtent à quitter la communauté…

Dans ces moments de tension, de fragilité, d’inimitié, il est plus que nécessaire d’entendre à nouveau cette promesse : je vous laisse la paix, je vous donne ma paix… mais pas à la manière du monde ! De quelle paix s’agit-il ?

Certainement pas cette paix où le vainqueur, tel un prince de ce monde, impose au vaincu sa loi, mais celle qui prend en compte les différentes sensibilités comme autant de richesses pour le bien de la communauté.

Cette paix peut nous rassembler, si chacun-e de nous met sa confiance en ce Jésus qui a proclamé dans le Temple : « Celui qui croit en moi, de son sein couleront des fleuves d’eau vive. » (Jn 7, 38)

Sortant de notre confinement, mais aussi de nos habitudes, de nos dépendances, de nos exclusivités, quelle que soit la société à laquelle nous voulons contribuer, comme citoyen-nes, comme chrétien-nes, prenons modèle sur ce Christ dont l’accueil fut à la mesure de cet amour sans conditions qu’il a reçu de son Père pour nous le transmettre à profusion.

Marc, équipe nationale d’aumônerie diversifiée (ENAD)

Pour vous accompagner pendant ces prochaines semaines, l’ENAD (Équipe nationale d’aumônerie diversifiée) du CMR vous propose chaque jour un petit texte ou un commentaire d’Évangile.

Vous pourrez trouver les textes référencés en vous rendant par exemple sur le site https://www.aelf.org/.

Photographie Marc Delebarre.