Au cœur d’une Église en danger, garder l’espérance

Beaucoup d’entre nous souffrent de voir notre Église s’enfermer. Elle peine à s’ouvrir à bien des initiatives dans lesquelles des chrétiens veulent tout simplement mettre en œuvre leur vocation de baptisés. Les orientations du CMR nous invitent à être acteurs dans L’Église et dans le monde. Notre rôle de chrétiens est d’apporter notre contribution lorsque la parole de cette Église nous semble difficilement compréhensible. Nous vous invitons  à découvrir la lettre ci-dessous dans laquelle 7 prêtres, dont Marc DELEBARRE (prêtre accompagnateur du CMR), expriment leurs préoccupations ; Ils y évoquent ce qu’ils constatent  et nous disent à quelle Église ils veulent contribuer.

Notre société est en attente de sens, de projets collectifs…Les besoins essentiels non satisfaits, les inégalités croissantes, les migrations politiques, économiques, ou climatiques provoquent des crises importantes. Le risque est de se replier sur ses peurs et de développer ainsi de graves conflits. La personne et le message de Jésus Christ sont centraux : ils sont porteurs d’une espérance profondément humaine. Il n’est pas de l’ordre de la norme, du dogme, des règles sacrées à respecter mais bien au contraire de l’ouverture, du chemin, de l’utopie. Le Pape François appelle à ce chemin d’espérance qui concerne tout le monde dans ses encycliques et ses exhortations… alors que la part instituée de l’Église, dans son fonctionnement autoréférentiel et son cléricalisme, n’est plus audible et bloque les initiatives porteuses d’espérance. Lutter contre ce cléricalisme nous amène aussi à questionner l’exercice du ministère presbytéral dans sa forme actuelle. C’est à la mesure de notre expérience en ce domaine que nous prenons la plume…

Pour lire l’intégralité de la lettre : GarderEspérance+++