Catégorie : (54) Meurthe-et-Moselle

Contact :
Bernard SAUCY (président)
3 Rue du Haut de la Maix
54930 COURCELLES

APF : Marie Guyon
Maison de l’Asnée
11 rue de Laxou
54600 VILLERS-LES-NANCY

Tél. : 03 54 95 61 13
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  • Etats Généraux de la Bioéthique : nous abordons la question des Neurosciences et de l’Intelligence artificielle

    Nous nous demandons où est la place de l’Homme face à tous ces bouleversements, quel avenir nous est proposé au travers de ces techniques. Y-a-t’ il progrès pour l’Homme s’il subit, s’il est soumis à des robots ?

    Sera-t-il possible de prendre le contrôle de notre cerveau, de maitriser nos données personnelles ? Danger de nous faire penser à notre insu, de nous conditionner !

    En faisant le tour de table de nos expériences en santé nous constatons que nous avons des exemples concrets d’avancées bienfaisantes et que tout n’est pas négatif malgré nos craintes et nos oppositions à priori.

    Confiance dans le diagnostic émanant des robots, mais la question de leur fiabilité se pose, et encore plus quand c’est le robot qui décide de la façon de traiter le problème. Où se trouve la limite ?

    Le progrès a pour limite la déshumanisation des personnes. Facile à dire mais… à qui ?

    La technique doit être évaluée par l’éthique ! On profite tous de ces progrès mais le danger est de faire de l’Homme une machine comme une autre.
    La question nouvelle de la responsabilité juridique des soignants dans la relation Homme/machine se pose, qui prend la décision?
    Qui nous propose ces bouleversements, et pour quel intérêt ?
    Nos gênes seront-ils modifiés par des comportements nouveaux ?

    Que nous suggère cette idée d’un Homme et d’une Femme (comme il faut le dire aujourd’hui) modifiés, et d’une création modifiée ? Nous avons des craintes !
    En matière de PMA, l’Homme saura-t-il trouver une limite à ses désirs ? Que signifie le «j’ai droit », est-ce que j’ai droit à moi tout seul, quelles sont les conséquences de mon droit ? Mon droit à l’enfant… en regard du droit de l’enfant sans père connu… ?
    L’idée de l’enfant sans père doit-elle devenir une ligne de conduite, une institution, une loi ?

    Comme l’évoquait le philosophe Fabrice Hadjadj dans une conférence de Carême récente (12 mars 2018), faudra-t-il préférer un petit homme de conception naturelle ou un bébé de laboratoire parfait ?

  • Crise agricole : quel avenir ?

    Une trentaine de personnes s’étaient donné rendez-vous le jeudi 6 avril 2017 au domaine de l’Asnée pour assister à une soirée-débat sur le thème de la crise agricole. Monseigneur Papin, sensible à la cause agricole et soucieux des difficultés rencontrées par certains agriculteurs était également présent.

    Après un petit mot d’accueil du président Bernard Saucy, Catherine Barbier nous a dressé un portrait général de l’agriculture en Meurthe et Moselle.

    Sur notre département, 54% des terres sont cultivées. La polyculture élevage est dominante, suivie par les bovins laits et les céréales. En 2010 on recensait 2725 exploitations agricoles. Aujourd’hui, on compte 3600 agriculteurs, dont 2300 chefs d’exploitation, dont 700 femmes et 800 moins de 40 ans.

    Le revenu agricole a été durablement malmené depuis 2010. Les causes des variations sont nombreuses : le facteur humain arrive en première position, suivi des facteurs liés directement à l’exploitation : structure, endettement, accidents climatiques, volatilité des cours des matières premières.

    On constate également des évolutions de plus en plus rapides, comme la diversification des énergies renouvelables (méthanisation), la conversion en agriculture biologique (en 2016 on comptait 173 exploitations bio), la vente en circuit court et l’accueil à la ferme.
    A la suite de ces informations générales, plusieurs personnes ont accepté de témoigner de ce qu’elle vivait sur leur ferme, et par quels moyens elles parvenaient à s’en sortir.

    Jean-Pierre Barbier, agriculteur en conventionnel sur le secteur de Vézelise nous explique comment, en 2005, ils ont fait le choix d’installer une 4ème personne sur l’exploitation, sans agrandir. Pour se sortir de ces années difficiles, il a pu utiliser différents leviers : la force du groupe (dans un GAEC, on a plus d’idées, plus d’aide), la maitrise des charges (dépenser moins pour gagner autant, essayer de dépendre le moins possible des facteurs extérieurs). Selon lui, l’agriculture est au croisement de 3 pôles : la santé, l’alimentation et l’environnement et de plus en plus d’agriculteurs devront dialoguer avec les consommateurs, les élus locaux pour aller tous dans le même sens.

    Dominique de Ladonchamps, producteur d’escargots sur Ochey et vice-président de l’association saveurs paysannes de Meurthe et Moselle qui compte une soixantaine d’adhérents, nous a parlé de ces agriculteurs qui pratiquent la vente directe. L’association les aide en organisant des marchés et des formations techniques car il faut produire, transformer et vendre. Les agriculteurs n’ont pas forcément les bonnes techniques. Mais on peut ainsi avoir le choix du prix de ses produits, et créer des liens avec les consommateurs.

    Dominique Griffaton est, quant à elle, venue apporter une note de légèreté au débat en nous présentant l’accueil à la ferme. Il existe sous différentes formes : restauration, hébergement, accueil de groupes, séjours thématiques, vacances d’enfants à la ferme, … et tend proposer de nouvelles offres : fermes à vocation sociale pour accueillir les personnes handicapées ou les publics fragilisés, médiation animale pour recréer du lien social. L’accueil à la ferme a plusieurs avantages : diversification de l’activité agricole, temps de rencontre avec différents milieux, valeurs ajoutée à la ferme, ressource financière supplémentaire, relations humaines, …

    Le débat s’est ensuite déroulé dans une ambiance sereine, le consommateur cherchant la réponse à ses questions, notamment sur l’agriculture biologique et la traçabilité des produits, tandis que les agriculteurs débattaient entre eux des différentes solutions existantes pour résister face à la crise agricole. Même si nous n’avons pas eu le témoignage d’un agriculteur en difficulté le CMR a dressé un portrait global de la situation agricole actuelle qui a été apprécié par les personnes présente.

  • Crise agricole : quel avenir ?

    Crise agricole : quel avenir ?

    Le CMR 54 organise une soirée – débat sur la crise agricole, le jeudi 6 avril à 20h au domaine de l’Asnée

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    Quelles solutions sont possibles ?
    Quelles relations entre consommateurs et producteurs ?
    Comment bâtir un avenir solidaire ?

    Lors de cette soirée de réflexion : des témoignages et des échanges sur ces questions, en présence de l’évêque.

  • Temps Spi

    Temps Spi

    Le CMR 54 a organisé un après-midi « spi », le 21 janvier dernier.

    Retour sur ce temps :
    Au quotidien ou dans nos équipes, nous ne prenons pas toujours le temps – ou nous n’osons pas – aller jusqu’à la dimension spirituelle dans notre relecture de vie. La proposition d’un temps spirituel par le CA CMR répondait à un double objectif de donner des outils, des moyens concrets, à chacun pour vivre un temps de prière chez soi ou en équipe.
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    L’après-midi s’est déclinée en 2 parties autour du thème de la joie : quelle joie m’habite ? D’où me vient-elle ?

    Jean-Marie nous a défini ce qu’est pour lui le bonheur, la joie, le plaisir. Témoignage fort et riche qui a donné le tempo ! C’est en vidéo que nous nous ré imprégnons du texte des Béatitudes. En carrefours, nous partageons nos joies, pour constater qu’elles sont intimement liées à nos peines et aux difficultés de la vie. Echanges d’une grande profondeur, belle écoute, immense respect des expériences partagées. Puis nous écrivons nos propres béatitudes.

    2ème temps plus actif, celui des ateliers d’expression, où chacun a pu ressentir et exprimer sa joie à travers la création d’une composition florale ou la réalisation d’une fresque, pendant que d’autres chantaient ou marchaient le long du Madon.
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    Pour ceux qui le souhaitaient, ce temps s’est prolongé par la célébration eucharistique avec l’assemblée paroissiale, qui accueillait aussi les futurs baptisés, communiants, confirmant : une belle et grande famille.

    L’évaluation révèle que ce « temps spi » a permis de « renouer avec nos racines », de nous sentir « en famille », « c’était léger, tout allait bien ensemble ». Ce sera renouvelé : 2 fois par an, en changeant les créneaux hebdomadaires et les secteurs géographiques. Car c’est aussi une occasion d’approcher ou de mieux faire connaitre le CMR.
    Monique Godfroy

    Bilan temps spirituel :

     Une après-midi qui a rassemblée 35 personnes.

     Le partage d’évangile et les ateliers étaient complémentaires.

     Le sujet facile d’accès.

     4 personnes souhaiteraient rejoindre une équipe.

     Formule à reproposer à la rentrée.

  • Le travail, retrouvons lui un sens !

    LE DIMANCHE 24 JANVIER 2010 de 9h à 17h à la maison de l’Asnée (11 rue de Laxou à Villers lès Nancy)

    Avec la participation de Marie-Claude VAYSSADE, Professeure de droit du travail

    Nous constatons que ce petit mot très familier qui sonne dans nos oreilles depuis la maternelle « tu as bien travaillé ?! » a des valeurs différentes suivant la situation, la personne ou l’objectif que nous visons. Que l’on soit ouvrier, cadre, agriculteur, artisan etc., jeune, ancien, homme, femme, chômeur ou actif sommes-nous à la recherche d’argent, d’épanouissement, de créativité ?

    Très vite nous découvrons que la productivité, l’individualisme, la pression, la peur de la non réussite etc. nous conduisent à une souffrance, un mal être physique et moral pouvant parfois aller jusqu’au suicide. Que l’on occupe ou non un emploi, combien sommes-nous à être ou à avoir été mis sur le bord du chemin sans reconnaissance ? Combien de déprimes se sont transformées en suicide au-delà des 400 recensés officiellement par les autorités françaises ?

    La commission civique 54 accompagnée du MRJC 88-54 a fait appel à Marie-Claude Vayssade, professeure de droit du travail pour nous aider à retrouver le sens du travail et à se poser ou reposer la question : pourquoi travaille-t-on ?

    Travaille-t-on pour vivre ? Pour avoir plus ? Mais plus de quoi ? Travaillons-nous pour nous épanouir ? Pour occuper notre temps ?

    Nous ne pouvons accepter qu’au nom de la mondialisation, de la crise, de la rentabilité, des hommes et des femmes soient chaque jour conditionnés par le stress au travail ou jetés de l’entreprise comme une denrée périssable non productive.

    Si nous voulons agir, il nous faut retrouver les racines de ces malaises. Nous avons besoin de nous former, d’écouter, d’apprendre à écouter l’autre, de reculer dans le temps pour pouvoir rebondir, de se réorienter car le travail est une richesse.

    Alors n’hésitez pas, venez partager une journée avec nous pour renforcer les richesses du sens des valeurs qui nous animent ; créativité, liberté, épanouissement, solidarité…

  • « Nouvelles sociologies de nos villages »

    Le dimanche 12 octobre 2008
    A Velaine sous Amance

    Rassemblement Annuel sur le thème « Nouvelles sociologies de nos villages » avec Joël Morlet, sociologue et vicaire général du diocèse de Châlons en Champagne

  • Horizon 2010 : Elaborer un projet fédéral

    Mode d’emploi de la mise en place d’un projet fédéral, avec pour point de départ la question suivante :

    Comment être présent, aller à la rencontre du monde et des hommes d’aujourd’hui en prenant en compte les multiples changements que nous connaissons ?

    Contacts : Colette Rémy – Tél : 03-83-62-85-56
    Michel Clausse – Tél : 03-83-23-24-61

  • Quelle gestion de nos déchets ?

    Quelle gestion de nos déchets ? Les grandes décharges sont-elles un mal nécessaire ? Soirée débat vendredi 30 mars 2007 à 20h à Blâmont (Meurthe-et-Moselle).

    Contact : Céline Lecorvaisier – 03 83 73 02 24 – lecorvaisier@orange.fr

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