Catégorie : (42) Loire-Roanne
Adresse :
65 Avenue de Lyon
42300 ROANNE
Tél. : 04 77 23 81 72
Permanente : Brigitte Chaize
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Un ciné-débat organisé par le CMR roannais
Dans le Pays Roannais du jeudi 16 novembre, en page 16, l’article « Thierry Gardette, patron d’un autre bois » débutait ainsi :
« Les membres de l’association Chrétiens dans le Monde Rural (CMR) qui organise le ciné/débat sur le thème « Comment entreprendre différemment ? » ont sans doute vite repéré le potentiel du grand témoin d’un soir à apporter sa propre réponse à le thématique choisie. »
Le lendemain, le vendredi 17 novembre, au cinéma l’Espace Renoir, à Roanne, 123 personnes ont assisté à cette soirée. Après une courte « mise en bouche » d’introduction de la part de Florence Vindrier et de Thierry Gardette, le film « Compagnons » de François Favrat a été diffusé.
Puis, Thierry Gardette a entamé la soirée par son parcours personnel, l’histoire de son entreprise « Menuiserie Gardette ».
« Aujourd’hui, les médias nous parlent beaucoup de la réindustrialisations de la France. Mais, quid de la place des Hommes et Femmes dans cette réindustrialisation ? ». La question reste entière… « Nous avons des métiers en tension, il nous manque du personnel. Nous avons du mal à recruter ». Il faut du sens dans le travail. Dans les métiers manuels, le sens est l’utilité pour les clients, pour les salariés, pour la planète… Pour rester compétitif, l’investissement est indispensable. Les machines sont au service des techniciens, les plus jeunes apprennent à ceux pour qui le numérique est moins facile. Un an après leur installation, les machines sont utilisées par tous les collaborateurs. »
Dans cette entreprise, il n’y a pas de « Show-room » mais l’atelier est un lieu ouvert, qui permet une relation de confiance avec les clients. Le client peut, s’il le souhaite, participer à la création de son projet. De consommateur, il devient « particip’acteur » pour des travaux sécurisés.
Aujourd’hui, il faut créer des produits fonctionnels, durables, esthétiques, réparables, avec un service sur toute la durée de vie de ces produits (pas d’obsolescence programmée). Par exemple : pour les petits articles tels que les poignées de porte… ils sont créés dans les « chutes » de bois à l’atelier.
Différentes diapositives s’affichaient sur l’écran permettant à Thierry Gardette de nous amener à réfléchir sur le fonctionnement de la nature qui nous entoure, sur le rapprochement de certaines variétés de plantes qui se protègent, se stimulent, se soignent entre elles. Dans la nature, tout a son utilité. Suite à ses observations, Thierry Gardette nous amené à prendre conscience que nos moindres gestes individuels doivent être mûrement réfléchis. Pour lui, chaque collaborateur peut, doit prendre sa place pour réaliser ensemble. Thierry Gardette nous a expliqué son interprétation du terme « intra-entreprise », avec l’exemple de Jessica qui lui a proposé son projet de cuisine écologique.
C’est-à dire avec :
- des matériaux du local
- une réflexion pour utiliser les eaux usées. Un petit escabeau (quelques marches escamotables) pour une meilleure accessibilité aux enfants pour qu’ils puissent participer plus facilement…
La semaine suivante, 3 personnes ont rejoint le projet, pour imaginer, concevoir… « Ensemble ». Thierry Gardette est enthousiaste de cette dynamique, il les accompagne. En quelques semaines, c’est toute l’équipe qui poursuit cette aventure, avec comme objectif de présenter leur travail lors du salon de l’habitat du 1au 3 mars 2024, au Scarabée, à Roanne.
Une des valeurs de Thierry Gardette est le « Faire Ensemble », pour réaliser avec bienveillance vis-à-vis de chacun, en réfléchissant dans le respect de l’environnement, de façon très concrète ; exemple de « l’Intra-Entreprise » comme le promeut Eric Boël au sein des Tissages de Charlieu.
Suite à la lecture d’un article dans le journal « Le Monde » (paru avant le covid), sur la réintroduction de la culture dans l’entreprise, Thierry Gardette s’est interrogé sur :
Pourquoi dans sa famille, la moitié de sa fratrie a choisi des métiers artistiques et l’autre moitié est devenue ingénieur ? Après 4 ans de formation, les apprentis possèdent de « l’or dans les Mains » (citation du film « Compagnons »). Ils sont créatifs, imaginatifs. C’est important pour l’entreprise. Alors, avec son frère, Jean Marie, ils ont pensé créer « l’Atelier des Découvertes ». Sur le terrain de l’entreprise, un cirque local a débuté cette aventure. En quatre représentations, 700 personnes ont profité du spectacle. Ainsi de l’utopie, du rêve, de l’imaginaire, de la fiction sont proposés régulièrement au sein de l’entreprise. C’est agréable, c’est stimulant… c’est un vrai plus pour chacun… 3 mois après, le deuxième évènement expliquait l’évolution de la connaissance de l’espace depuis l’antiquité : « Observer les Astres, Hier, Aujourd’hui, Demain ». Dans l’atelier (« Mon Beaubourg à Moi ») cette fois, 150 personnes sont venues, au milieu des machines, partager cette information… Cette communication permet, crée des liens… c’est bien différent des catalogues en papier glacé.
L’entreprise « Menuiserie Gardette » a effectué les travaux bois du nouvel Espace Renoir, en donnant une seconde vie au bois. Thierry Gardette a poursuivi avec :
Toutes les questions des spectateurs étaient très intéressantes. Thierry Gardette a répondu avec des précisions concrètes, des exemples qu’il met en place dans son entreprise de 25 collaborateurs.
Vers 23h30, chacun a quitté la soirée, ravi de ce moment convivial.
Florence Vindrier
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Une vie en mouvement : « les mouvements d’action catholiques ont été des soutiens »
Germaine et Pierre Frey se sont mariés en 1960. De leur union sont nés trois enfants qui leur ont donnés 8 petits enfants, 1 arrière petit enfant et 2 sont annoncés en juin et août prochain. Depuis leur retraite, Germaine et Pierre habitent à Villers.
A l’occasion de notre rencontre, ils ont donné le témoignage suivant.
Le papa de Germaine était un tisseur à bras (l’un des derniers). Germaine est la plus jeune d’une fratrie de 5 enfants. Sa sœur a été placée dans les maisons bourgeoises à Roanne. Ses frères ont été ouvriers agricoles. Après leur régiment, ils ont pu choisir leur métier. A Chandon, Germaine a appris à tisser, puis elle a travaillé à Charlieu, chez Boffet, jusqu’à son mariage avec Pierre, en 1960.
Germaine et Pierre étaient membres de la JAC (Jeunesse Action Catholique). En tant que fiancés, puis jeunes mariés, le MFR (Mouvement Familial Rural) a été une évidence pour eux, jeunes agriculteurs. Les échanges étaient en confiance. Il y avait souvent des témoignages professionnels. Le Père Brunelin, qui les accompagnait, reliait toujours le fait de vie à la foi. Ces réunions ouvraient à beaucoup d’entraide : pour le matériel ; le « faire ensemble » lors des gros travaux à la ferme.
A cette période, dans le monde agricole, la Loire était un département de départ, l’Allier un département d’accueil. Germaine et Pierre ont été des « migrants » : des personnes venant du département de départ : « la Loire ». L’accueil a été agréable. Par exemple, lors de leur installation en voyant leur camion de déménagement, leurs voisins polonais sont venus se proposer pour les aider. Ces personnes leur ont donné un vrai soutien. Après, la relation de voisinage a été plus facile. Pierre remarque que : « les personnes qui bougent sont plus ouvertes. Ils ont eu besoin de l’accueil des autres, là où ils s’installaient… » L’aumônier de la JAC de l’Allier a aidé Germaine et Pierre dans leur recherche d’installation. C’était du relationnel concret. Des opportunités se sont présentées, telle que cette ferme dont le propriétaire espérait que son fils reprenne, mais, celui-ci a préféré travailler en ville.
A Nandax, 13 enfants ont fait la joie de la famille Frey, parents de Pierre. En septembre 1965, Germaine et Pierre sont revenus sur la ferme. Durant 10 ans, ils ont travaillé avec les parents de Pierre, ceux-ci vivaient à 2 km de l’exploitation. Pour remplacer les chevaux par un tracteur, leur choix a été d’emprunter auprès d’une banque (plus tôt que de faire des dettes chez un artisan). Germaine découvrait au fur et à mesure ce métier qu’elle n’avait pas envisagé jeune fille. De nos jours, c’est une vrai richesse que l’éducation permette de réfléchir, de choisir une activité au plus proche de ses souhaits, de ses capacités…
Tout au long de ces changements de départements en départements, de villages en villages, les mouvements catholiques ont été des soutiens. Tout naturellement, Germaine et Pierre ont rejoint l’équipe CMR locale. A leur retraite, Germaine et Pierre se sont installés à Villers. A 88ans pour Germaine et 86 ans pour Pierre, ils sont heureux des belles rencontres que le CMR leur a permis et leur permet toujours. Tous deux ont beaucoup à partager avec les adhérents plus jeunes. Merci à eux de leur enthousiasme, de leur dynamisme et de leur soutien.
Témoignage recueilli par Florence Vindrier
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Zoom sur le CMR roannais
Le CMR national
Le CMR (Chrétiens en Monde Rural) est une association d’éducation populaire et d’action catholique régie par la loi de 1901. Respectueuse des convictions de chacun, elle est profondément attachée au principe républicain de laïcité. Son but est de promouvoir le vivre ensemble, la fraternité et les solidarités en rural au travers d’une vie d’équipe, de rencontres ponctuelles et de projets collectifs en vue de contribuer à la transformation de la société. Il porte les préoccupations de la vie quotidienne des ruraux, qu’ils soient agriculteurs ou non, favorise les échanges et le discernement et encourage à agir sur les territoires pour contribuer à une vie sociale et à un développement harmonieux, respectueux des hommes, en particulier des plus fragiles, et de la planète.
Le CMR roannais
Le CMR roannais est composé de 15 équipes, qui se réunissent régulièrement. La association est gérée par un bureau fédéral soutenu par 1 temps ¼ porté par -une animatrice, une aumônière, un prêtre référent-.
Une équipe CMR est en général composée de 4 à 12 personnes, seules ou en couple, habitant une même zone géographique, et ayant plus ou moins le même âge. Dans l’équipe, il y a une personne qui est chargée de l’accompagnement. C’est un diacre, une personne laïque, un(e) religieux (se), un prêtre, qui s’est formée pour accompagner l’équipe dans sa réflexion. L’équipe se réunit tous les mois, chez l’un ou l’autre des membres, en soirée, en journée ou le weekend. Une réunion dure en général 2 ou 3 heures, avec un moment convivial à la fin, autour d’un verre et d’une pâtisserie.
On commence par se partager des nouvelles de nos vies respectives, puis nous suivons la méthode appelée la Démarche de Réflexion Chrétienne (DRC), qui consiste à :
- partir du récit d’un « fait de vie », d’un événement, d’une action… qui nous touche personnellement ;
- le partager avec les autres et l’analyser ensemble ;
- le mettre sous l’éclairage de l’Évangile ;
- agir pour changer la situation.
Par l’écoute bienveillante, sans jugement des personnes, et par la durée (une équipe se réunit régulièrement pendant plusieurs années) des relations de confiance et une amitié forte se créent dans l’équipe.
Le CMR roannais : un acteur dans le développement de son territoire
La vie d’équipe permet la réflexion et le ressourcement nécessaire à l’action. Le CMR roannais comme les autres fédérations locales organisent des temps forts ouverts à toutes et tous qui permettent aux membres CMR (et non CMR) de se retrouver, se former et d’approfondir certaines thématiques en vue de la transformation de leur territoire.
Le 9 juillet 2022, la fédération a proposé à ses membres d’aller à la rencontre des bénévoles de l’association « Je fais ma part », à Villers. Cette association soutient les initiatives tournées vers la préservation de l’environnement. Un échange de pratiques et d’expériences qui viennent conforter nos convictions en matière environnementale.
Les vacances-formation
En 2021, les fédérations de Loire et Rhône ont accueilli et organisée avec le CMR national, un événement majeur du CMR : les vacances formation. Au lycée agricole de Ressins, près de Charlieu, plus de 80 personnes venues de toute la France se sont réunis pour expérimenter « l’aller vers ». Comment aujourd’hui aller vers l’autre, dans une démarche individuelle et collective, en vue d’agir pour une transition sociale et environnementale ? Il s’agit pour le CMR de promouvoir le vivre ensemble et d’expérimenter des pistes pour aller vers l’autre et faire vivre les mots Solidarité et Fraternité au sein de son territoire.
Si vous êtes intéressées par ce que propose le CMR en Roannais, vous pouvez joindre :
Florence Vindrier au 06 50 74 68 87 ou Marie-Pierre Monachon-Martin au 06 87 23 84 38
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Journée d’été
Malgré les fortes chaleurs de cet été, un grand nombre d’adhérents et de sympathisants nous ont rejoints pour cette très belle journée sur le thème des jardins et de la permaculture.
1er : Découverte du magnifique jardin de Pierre et Germaine FREY dans le bourg de Villers où la diversité et l’organisation ainsi que la gestion du terrain autour de leur maison nous a tous impressionnés, le tout avec une très belle introduction de Paul CHAMBAT. Puis, tout le monde s’est retrouvé autour d’un verre de jus de fruit qui fut très apprécié.
2e : Chacun a pris sa voiture pour une trentaine de kilomètres et le village de Régny au bord de l’étang de Chavenan. Nous avons commencé par un repas partagé à l’ombre des arbres et une rencontre avec deux familles de migrants originaires d’Albanie.
3e : Puis c’est avec beaucoup d’attention que nous avons suivi la présentation sur la permaculture par Agnès LOMBARD. Cette nouvelle philosophie de travail de notre jardin et de gestion de notre environnement a été pour bon nombre d’entre nous une réelle découverte. Le tout concrétisé par la visite des jardins partagés de Régny qui étaient juste à côté et nous a permis de terminer en beauté notre rendez-vous annuel.
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Une journée d’été dans un lieu insolite
C’est à St Martin du Lac en Saône et Loire, que le 21 juillet nous nous sommes retrouvés dans un lieu insolite : un « Béguinage » pour cette journée d’été.
C’est un petit lieu d’Eglise, tout en liberté, en milieu rural : le béguinage de la « croix aux bœufs » est animé par la communauté dont les membres, issus de tradition spirituelle différente ayant des états de vie différents, (prêtre, religieuses, laïcs) sont réunis par une même quête de communion, d’harmonie, d’unité et de liberté.Voici ce qu’ils disent d’eux-mêmes : « la mission du béguinage ne répond ni à des besoins ni à des projets humains, mais essentiellement à des appels de l’Esprit qui ne sont pas forcément de l’ordre du faire mais de l’être et de la fécondité, non pas de l’ordre de l’efficacité, ni du mesurable, mais celui de La grâce.
Ces appels se manifestent prioritairement dans la Parole de Dieu, les évènements et les rencontres. Mais il importe de les passer au feu de la prière et du discernement.
Le Béguinage se veut lieu et terre d’expérimentation selon la parole de St François « on ne sait bien que ce que l’on expérimente ».Une trentaine de personnes ont donc pu découvrir ce lieu magnifique, reposant, où nous avons pu échanger avec la communauté qui nous a chaleureusement accueillis.
Après une rapide présentation de chacun, Ludivine (sophrologue membre de la communauté) nous a proposé un temps de relaxation à l’issue duquel nous avons, guidés par le Père Maurice, visité le jardin biblique, les « Poustinias » (petites maisons), et les différents lieux d’accueil.
Puis, par petits groupes, nous entrons dans un temps de réflexion sur l’évangile du dimanche (Marc 6, 30-34) avant de nous rassembler autour d’un repas partagé.Pour digérer tout cela, nous partons ensuite en balade vers la chapelle St Martin, petite marche ponctuée par la lecture d’un texte de Christian Bobin « L’homme qui marche ».
Arrivés à cette chapelle du XIème siècle ornée de fresques, Sœur Emmanuel, Sœur Thérèse et Ludivine qui nous accompagnent, entonnent un magnifique cantique qui nous fait vibrer.De retour au Béguinage, nous chantons le psaume de la création en partageant le pain béni. Le partage du pain béni se faisait dans de nombreuses paroisses autrefois, avant le Concile Vatican II, quand la plupart des gens ne communiaient pas, parce qu’il fallait se confesser chaque fois avant de communier, selon la règle de l’époque.
Ce partage se fait encore en plus de la communion, dans certaines occasions (exemple : fête de village ou une journée de déplacement comme la nôtre). Le partage du pain béni peut se faire en toutes circonstances quand il n’y pas de prêtre.Il est temps de nous séparer. Cette journée aura permis de mieux nous connaître entre équipes CMR et de découvrir un autre lieu spirituel où chacun et chacune peut revenir quand il le souhaite, ils, elles seront toujours bien accueillies(s)….
Rendez-vous l’année prochaine pour un autre format un autre lieu, un autre thème, avec la même convivialité.
Brigitte CHAIZE, Marie-Pierre MONACHON MARTIN
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Des convictions pour changer le monde
Dans le prolongement de la journée de rentrée des paroisses du 7 octobre 2017 « En Route Ensemble », la récollection, préparée par le CCFD, le CMR, l’ACO et les AMIS de la VIE s’est déroulée le samedi 3 mars 2018 au Centre Notre-Dame à Roanne.
Plus d’une centaine de personnes sont venues participer à cette journée animée par Guy Aurenche sur le thème » Des convictions pour changer le monde ».
Il nous a invité à la confiance en nous présentant le texte de Matthieu ( 14, 13-21) de la multiplication des pains.
En suivant cet évangile, il nous a invité à connaîtr les faims du monde : Mondialisation (de l’interdépendance à la solidarité), Pauvretés (de l’accroissement des inégalités au partage), La toute-puissance humaine (au service de quoi, de qui ?) Le déboussolement du monde (multiplication des repères et des valeurs)
Puis à « Donnez-leur vous-même à manger! »
Être missionnaires: annoncer et témoigner de la Bonne Nouvelle de Jésus Sauveur, briser les solitudes, croire en la dignité de la personne ou la dynamique des droits de l’homme, construire un monde plus juste, interpeller l’Église dont je suis membre, rencontrer l’autre et le Tout Aimant, dans la confiance.
Suite à son intervention, nous nous sommes réunis en petits groupes pour dialoguer « sur les chantiers que l’Église devrait mener pour qu’à travers son engagement, elle soit davantage missionnaire »
Le repas partagé a permis aussi de nombreux échanges entre les participants.
Ensuite, des questions-réponses entre l’assemblée et Guy Aurenche ont prolongées l’intervention de la matinée.
La célébration eucharistique a été nourrie par tout ce qui a été vécu dans la journée