Catégorie : (29) Finistère

Coprésidentes : Elisabeth Meil et Nathalie Renard
Secrétaire : Marie Le Dreau
Trésorière : Marie-Hélène Boulc’h
Trésorière adjointe : Marie-Louise Guillerm

Contact : Danuta Lesvenan (animatrice permanente fédérale)

Siège social :
CMR – Espace Ozanam
110 rue E. de Tremaudan, 29200 BREST
Tél. : 02 98 34 63 94

Envoyer un courriel

  • Que peut-on faire face à la crise agricole ?

    Que peut-on faire ensemble concernant la crise agricole ? Interpellation et appel au partenariat au niveau de l’Eglise, de la Société.
    Au niveau de la société, Benoît Portier du CMR a sollicité la député de son secteur chargée d’une mission sur le monde agricole et à ce jour n’a toujours pas reçu de réponse.

    Une rencontre sur le sujet eu lieu avec l’i ntervention des différents mouvements et services :

     LE SECOURS CATHOLIQUE

     DIACONIE

     ACO

     CCFD – Terres solidaires :

     Observatoire des réalités économiques

     Alexandre BOURHIS : Solidarité Paysan
    Retour sur la rencontre

    Christian Hascoët, agriculteur de la région porte-parole de
    l’Association des producteurs de lait indépendants en dénonçant la spirale infernale du libéralisme dans l’article ci-dessous.
    Dénonciation du libéralisme

  • La crise de l’agroalimentaire

    La crise de l’agroalimentaire

    Face aux événements actuels et aux problèmes que traverse l’Agroalimentaire breton (Gad, Doux, Marine Harvest, Tilly-Sabco, Boutet-Nicolas), le mouvement CMR (Chrétiens dans le monde rural) appelle chacun à être solidaire envers les personnes et les salariés confrontés aujourd’hui à des épreuves difficiles. Le mouvement exprime d’ores et déjà sa solidarité vis-à-vis de toutes les personnes qui se trouvent aujourd’hui dans une situation de détresse, sans perspectives. C’est aussi tout un territoire qui est touché.

    Le CMR s’interroge sur le modèle économique à promouvoir pour éviter que de tels problèmes ne se reproduisent.
    Il incite tous les acteurs : chefs d’entreprise, exploitants agricoles, acteurs de la vie politique et sociale, salariés, à s’interroger sur les causes de cette crise : concurrence mondiale et européenne, stratégies d’entreprises, défaut d’anticipation ou de concertation, etc.

    Par ailleurs, le CMR dénonce :

    • l’atteinte à la dignité des personnes et au respect de la vie des salariés, à travers :

      des offres de reclassement indécentes,

      l’absence de responsables d’entreprises disposés à dialoguer et à négocier avec les salariés, provoquant ainsi leur exaspération ;
    • le manque de lisibilité sur les stratégies d’entreprises ;
    • les plans de licenciements dans des entreprises qui réalisent des bénéfices ;
    • la responsabilité de certains dirigeants agricoles, souvent à la recherche de boucs émissaires pour éviter de s’interroger sur les vrais problèmes et chercher des solutions nouvelles, nécessitant plus de concertation entre opérateurs économiques ;
    • la course au gigantisme entraînant surinvestissement et focalisation sur une production de masse, sans recherche de valeur ajoutée.

    Pour le CMR, l’être humain doit être au cœur des dispositifs, afin de:

    • rendre la parole aux salariés pour construire leur avenir, et que cette parole soit prise en compte ;
    • donner aux salariés licenciés les moyens réels de se réorienter professionnellement ;
    • promouvoir une agriculture créatrice de valeur ajoutée ;
    • promouvoir les entreprises à la recherche de solutions innovantes et créatrices d’emplois ;
    • s’inspirer des expériences positives, notamment de celles qui font du respect de l’humain un atout économique.

    Le CMR appelle à la solidarité dans les prises de décision, tant de la part des acteurs économiques que politiques.

    Les chrétiens du monde rural, producteurs, salariés, consommateurs, … sont invités à « partager plus pour vivre mieux » et faire mieux vivre.

    Qu’ils donnent de leur temps, de leurs talents, et, au besoin de leur argent, qu’ils « paient de leur personne » pour soutenir toute initiative qui aide les victimes de ces crises ; qu’ils s’investissent dans les organisations et associations qui œuvrent pour l’emploi et le développement de leur monde rural.

    Qu’ils soient lucides pour démystifier des comportements démagogiques allant jusqu’à prendre en otages ceux qui ont tout perdu. Qu’ils poussent à un dialogue constructif entre tous les acteurs soucieux de leur avenir commun.

    Et aussi, que partout où ils sont, les adhérents du CMR aient à coeur d’informer, de sensibiliser efficacement leurs paroisses et les instances diocésaines. Que celles-ci aient l’audace du pape François pour se rendre auprès de toutes celles et tous ceux qui luttent pour leur travail et leur dignité, pour encourager tous les responsables (professionnels, politiques, représentants des personnels,…) qui, dans ces situations décisives, font passer le bien commun avant leurs intérêts personnels.

    Pour celui qui l’a, la foi en Dieu est inséparable de la foi en l’homme
    et en ses capacités de se remettre et tenir debout.

    L’espérance n’est pas seulement un don que l’on reçoit, c’est une force qui se construit au jour le jour.

  • Evénements Doux : la fin d’un fleuron ?

    Le groupe volailler Doux, qui emploie 3 400 personnes en France s’est déclaré, le 31 mai dernier, en cessation de paiement et a été placé en redressement judiciaire. 700 à 800 éleveurs travaillent sous contrat avec cette l’entreprise. Le CMR du Finistère vient de publier un communiqué et un document de réflexion sur cet événement (à télécharger ci-dessous).

    Communiqué du CMR du Finistère

    Le développement spectaculaire de l’agriculture et de l’agroalimentaire en Bretagne connaît des « ratés » aussi impressionnants qu’inquiétants.

    Aujourd’hui comme hier, le mouvement CMR (Chrétiens dans le monde rural) est partie prenante et bénéficiaire de ces réussites économiques et de l’investissement humain qu’elles impliquent. Il en appelle avec d’autant plus de force à une solidarité sans faille avec tous ceux et celles qui se trouvent pris dans la tempête des évènements Doux.

    Cette solidarité ne signifie ni naïveté ni angélisme. Elle suppose lucidité, exigence de justice. Elle oblige à cerner les vrais problèmes et à poser les bonnes questions, pour découvrir que des réponses et solutions sont possibles, cessant de considérer l’humain comme une valeur marchande, donnant espoir et confiance en l’avenir.

    Les dégâts humains sont considérables : le système économique est écrasant et n’a pas d’issue à long terme. D’autres modèles existent : coopératives, circuits courts, … Ils ont fait leurs preuves et peuvent aider à réorienter le modèle dominant.

    C’est un défi majeur et une responsabilité partagée pour tous : salariés,
    producteurs et tous les opérateurs de la filière avicole, habitants du
    monde rural, consommateurs, pouvoirs politiques et financiers, …
    Le CMR, fidèle à ses valeurs, reste convaincu :

     que la dignité de l’homme se joue dans les choix de développement,

     que l’éthique est une dimension constitutive du développement humain.

  • Parents épanouis, enfants épanouis

    Il y a deux ans, des parents appartenant au mouvement Chrétiens dans le monde rural (ndlr : du Finistère) ont lancé des ateliers de formation sur la parentalité. Se basant sur la communication non-violente et sur la méthode d’Elaine Mazlich et d’Adèle Faber, ces rencontres suscitent beaucoup d’intérêt en Finistère. Fabienne Van Zuyjlen et Elisabeth Meil en expliquent le principe.

    (suite…)