Étiquette : économie

  • Inventer un futur désirable pour tous

    Le CMR 44 organise sa journée départementale dimanche 21 octobre 2012 au Bignon.

    Cette année, le thème retenu est « Inventer un futur désirable pour tous ».

    Cette journée s’inscrit à la suite de la réflexion du mouvement menée lors des dernières campagnes électorales. L’objectif est de voir comment nous pouvons être « Créateurs d’une autre humanité, passeurs d’Espérance » en s’appuyant sur les engagements du Pacte Civique.

    Pour cela, nous accueillerons Jean-Claude Devèze, porte-parole national du Pacte Civique, qui nous présentera la démarche et les objectifs du groupe.

    L’après-midi, des forums sur les thèmes du Pacte Civique permettront d’échanger concrètement sur la mise en œuvre de ces engagements ; chaque forum étant animé par des spécialistes de ces questions.

    La journée se terminera par le partage de l’eucharistie.

    Journée ouverte à tous (prise en charge des enfants et adolescents sur inscriptions).

  • Soutenir financièrement les producteurs organisés des pays du Sud et de l’Est

    Pour mener à bien sa mission, la SIDI, « Solidarité Internationale pour le Développement et l’Investissement », a lancé une augmentation de capital début juin, qui court jusqu’au 31 octobre. Il suffit de 152 € pour acquérir une action et devenir ainsi l’associé des paysans du Sud et de l’Est, tout en prouvant que la finance, si souvent oppressante, peut être un outil de solidarité.

    La SIDI est une société d’investissement solidaire, créée en 1983 par le CCFD-Terre Solidaire, qui appuie financièrement et techniquement des institutions de microfinance et organisations paysannes des pays du Sud et de l’Est.

    Acteur de la finance solidaire, la SIDI mobilise au Nord des organisations et des citoyens qui lui apportent les moyens financiers de son action. En particulier, ses actionnaires (dont plus de 1300 personnes) acceptent de partager le risque pris par les partenaires, sans exiger de dividendes en retour.

    Cela permet à la SIDI d’adapter son coût à leurs besoins, mais aussi de cibler des partenaires qui interviennent dans des milieux difficiles. En particulier, la SIDI est très impliquée dans l’appui aux organisations paysannes des pays du Sud, ayant constaté que ces organisations, pourtant efficaces, souffrent d’un manque de financement et d’appui.

    Aujourd’hui, et jusqu’au 31 octobre, la SIDI ouvre son capital, pour répondre aux besoins de financement de ses 65 partenaires.

    N’hésitez donc pas à rejoindre cette chaîne de solidarité : vous obtiendrez tous les détails nécessaires en cliquant ICI ou en appelant au 01 40 46 70 00.

    Pour en savoir plus sur les actions de la SIDI en milieu rural, téléchargez le document ci-dessous

  • Evénements Doux : la fin d’un fleuron ?

    Le groupe volailler Doux, qui emploie 3 400 personnes en France s’est déclaré, le 31 mai dernier, en cessation de paiement et a été placé en redressement judiciaire. 700 à 800 éleveurs travaillent sous contrat avec cette l’entreprise. Le CMR du Finistère vient de publier un communiqué et un document de réflexion sur cet événement (à télécharger ci-dessous).

    Communiqué du CMR du Finistère

    Le développement spectaculaire de l’agriculture et de l’agroalimentaire en Bretagne connaît des « ratés » aussi impressionnants qu’inquiétants.

    Aujourd’hui comme hier, le mouvement CMR (Chrétiens dans le monde rural) est partie prenante et bénéficiaire de ces réussites économiques et de l’investissement humain qu’elles impliquent. Il en appelle avec d’autant plus de force à une solidarité sans faille avec tous ceux et celles qui se trouvent pris dans la tempête des évènements Doux.

    Cette solidarité ne signifie ni naïveté ni angélisme. Elle suppose lucidité, exigence de justice. Elle oblige à cerner les vrais problèmes et à poser les bonnes questions, pour découvrir que des réponses et solutions sont possibles, cessant de considérer l’humain comme une valeur marchande, donnant espoir et confiance en l’avenir.

    Les dégâts humains sont considérables : le système économique est écrasant et n’a pas d’issue à long terme. D’autres modèles existent : coopératives, circuits courts, … Ils ont fait leurs preuves et peuvent aider à réorienter le modèle dominant.

    C’est un défi majeur et une responsabilité partagée pour tous : salariés,
    producteurs et tous les opérateurs de la filière avicole, habitants du
    monde rural, consommateurs, pouvoirs politiques et financiers, …
    Le CMR, fidèle à ses valeurs, reste convaincu :

     que la dignité de l’homme se joue dans les choix de développement,

     que l’éthique est une dimension constitutive du développement humain.

  • Expression publique du CMR 44 à l’occasion des élections présidentielles et législatives

    Mouvement chrétien et d’éducation populaire, le CMR enracine ses fondements et son action dans la foi chrétienne et la Pensée sociale de l’Eglise. Association autonome de chrétiens, les initiatives du CMR relèvent aussi des orientations nationales du mouvement fixées pour la période 2010-2020 : « Créateurs d’une autre humanité, passeurs d’espérance ».

    Les membres du CMR s’appuient sur des déclarations des évêques de France qui affirmaient dans un texte (1999) : « Tout chrétien a vocation à témoigner de la foi qui l’anime dans toutes les sphères de son existence. », texte enrichi en 2006 par une nouvelle déclaration dans laquelle les évêques affirmaient : « la fraternité est un objectif qui donne sens à la vie sociale et qui invite à l’action politique. » En octobre 2011, dans la perspective des élections de 2012, les évêques ont publié un texte invitant les chrétiens au discernement.

    Forts de ces encouragements, les chrétiens du CMR 44 affirment que la priorité absolue est de mettre l’Homme au cœur des enjeux et des choix de société en privilégiant quatre éléments essentiels :

     la cohésion sociale et le vivre ensemble,

     une économie au service de l’Homme,

     une planète préservée,

     une démocratie plus juste
    .

    En matière de cohésion sociale, nous sommes convaincus que l’Ecole est un vecteur privilégié du vivre ensemble et qu’elle doit redevenir une priorité de l’Etat. Nous défendons le droit au logement pour tous, notamment par le plafonnement des prix de l’immobilier. Nous voulons affirmer le droit au travail pour tous et considérons essentiel de mener une politique active de retour à l’emploi. Nous défendons enfin le droit à la santé pour tous, en préservant en milieu rural l’offre de services de Santé et l’accès aux soins.

    Une démocratie plus juste est le gage d’une meilleure cohésion sociale. Promouvoir une éducation à la citoyenneté tout au long de la vie, supprimer le cumul des mandats et les limiter à un seul renouvellement, viser une plus grande mixité des élus, valoriser le statut des élus locaux, développer les lieux d’informations et d’échanges, ainsi que le rôle des corps intermédiaires (associations, syndicats…) : tels sont les éléments qui nous semblent primordiaux.

    En termes d’économie, nous estimons qu’en menant une réforme de la fiscalité plus juste, en supprimant les paradis fiscaux et en taxant les transactions financières, nous pourrons remettre l’argent au service du développement et réduire les inégalités qui minent la cohésion sociale. Nous pensons que chacun a droit à un revenu décent et que les entreprises créatrices d’emploi doivent être encouragées.

    Pour une planète préservée, nous affirmons qu’il est urgent et nécessaire d’adopter des comportements économes en énergie. Nous croyons qu’il faut favoriser une agriculture respectueuse de la nature et de la santé. L’espace rural doit être protégé et l’étalement urbain limité. Les enfants doivent être sensibilisés dès le plus jeune âge au développement durable.

    Aujourd’hui, nous avons un défi à relever : construire une société nouvelle. Ensemble, soyons porteurs d’espoir et créateurs d’une autre humanité. Le vote aux prochaines élections participe à ce défi.

  • Les citoyens prennent la parole

    Les mouvements d’Action catholique du Roannais ont organisé une soirée débat sur la citoyenneté, salle Bonnefille à Roanne, vendredi 23 mars 2012.

    Des témoignages d’élus et des personnes engagés en mouvements associatifs ont donné lieu à de pertinents échanges avec un public très réactif.

    L’idée forte de cette rencontre restera « Remettons l’économie au service des hommes et l’humain au centre de nos choix pour le bien commun ».

    Retrouvez les points forts de cette rencontre en téléchargeant le compte rendu ci-dessous.

  • Le nouveau système français de protection des semences va-t-il nous protéger des brevets ?

    Dans un très intéressant dossier consacré à ce sujet, le quotidien La Croix du 12 mars donne la parole à Bas Van Zuijlen, membre du CMR du Finistère et chargé de ces questions au plan national. Retrouvez l’article en cliquant ICI

  • Face à la crise, penser, agir autrement : une mondialisation fraternelle est-elle possible ?

    Conférence-débat, vendredi 30 mars, à 20 h 30, Les Olmes (Salle Jean Thimonier), en présence d’Henry Quinson

    Henry Quinson a vécu dans trois lieux symboles : une salle de marchés de Wall Street, un monastère cistercien de Tamié et une cité HLM à Marseille. En 2010, il a été conseiller du film « des Hommes et des Dieux » sur les moines de Tibhirine, qu’il a connus personnellement. A partir de ce parcours singulier, il analyse le lien entre l’organisation financière de la planète, les traditions spirituelles qui façonnent les mentalités des différentes aires culturelles et les réalités sociales d’aujourd’hui.

    Il dédicacera son dernier livre : « Secret des hommes, secret des dieux »

    Pour en savoir plus sur lui, cliquez ICI

    Organisé par le CMR, Eveil Potentiels et la paroisse Jean XXIII

    Entrée libre

  • Pour un audit citoyen de la dette publique !

    Écoles, hôpitaux, hébergement d’urgence… Retraites, chômage, culture, environnement… nous vivons tous au quotidien l’austérité budgétaire et le pire est à venir. « Nous vivons au-dessus de nos moyens », telle est la rengaine que l’on nous ressasse dans les grands médias. Maintenant « il faut rembourser la dette », nous répète-t-on matin et soir. « On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers, sauver la bonne réputation, le triple A de la France ».

    Nous refusons ces discours culpabilisateurs. Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la remise en cause de tout ce qui rendait encore vivables nos sociétés, en France et en Europe. Avons-nous trop dépensé pour l’école et la santé, ou bien les cadeaux fiscaux et sociaux depuis vingt ans ont-ils asséché les budgets ? Cette dette a-t-elle été tout entière contractée dans l’intérêt général, ou bien peut-elle être considérée en partie comme illégitime ? Qui détient ses titres et profite de l’austérité ? Pourquoi les États sont-il obligés de s’endetter auprès des marchés financiers et des banques, alors que celles-ci peuvent emprunter directement et pour moins cher à la Banque centrale européenne ?

    Nous refusons que ces questions soient évacuées ou traitées dans notre dos par les experts officiels sous influence des lobbies économiques et financiers. Nous voulons y répondre nous-mêmes dans le cadre d’un vaste débat démocratique qui décidera de notre avenir commun.

    En fin de compte, ne sommes-nous plus que des jouets entre les mains des actionnaires, des spéculateurs et des créanciers, ou bien encore des citoyens, capables de délibérer ensemble de notre avenir ?

    Nous nous mobilisons dans nos villes, nos quartiers, nos villages, nos lieux de travail, en lançant un vaste audit citoyen de la dette publique. Nous créons au plan national et local des collectifs pour un audit citoyen, avec nos syndicats et associations, avec des experts indépendants, avec nos collègues, nos voisins et concitoyens. Nous allons prendre en main nos affaires, pour que revive la démocratie.

    Pour signer l’appel cliquez

  • Pour notre droit à la souveraineté alimentaire – Non aux royalties sur les semences de ferme

    Pour notre droit à la souveraineté alimentaire – Non aux royalties sur les semences de ferme

    17 organisations, dont le CMR, appellent à signer une pétition sur internet, d’ici fin novembre 2011

    Après les financiers qui spéculent sur notre économie et s’enrichissent en torpillant le quotidien de notre vie,
    après les pétroliers qui convoitent le gaz de schiste de notre sous sol au péril de nos ressources en eau potable,
    voici l’industrie des semences qui veut mettre les paysans, premiers garants de notre nourriture, sous sa dépendance.

    Une nouvelle proposition de loi sur le Certificat d’obtention végétale sera débattue à l’Assemblée Nationale en novembre. Le 8 juillet dernier, l’ancienne majorité sénatoriale a déjà cédé aux pressions du lobby semencier en approuvant ce texte. Si les députés confirmaient ce vote, les paysans connaîtraient une régression sans précédent de leur droit le plus fondamental : celui de ressemer librement leur propre récolte et d’échanger leurs semences.

    Pour en savoir plus et signer la cyber-action, cliquez ICI

  • Le bonheur est dans la crise, une opportunité pour mieux vivre ensemble !

    Le bonheur est dans la crise, une opportunité pour mieux vivre ensemble !

    Les vacances-formation 2011 du CMR se sont déroulées au lycée agricole de Courcelles-Chaussy, en Moselle. 120 personnes y ont participé, venus des 4 coins de la France…

    Nous vous en proposons un compte rendu synthétique de 16 pages, avec les synthèses quotidiennes complètes du fil rouge Christine Gilbert et les interventions suivantes :
    Dans les plis de la crise, par Jean-Yves Trépos, sociologue
    L’épargne, par Gérard Neige, correspondant SIDI (Solidarité Internationale pour le Développement et l’Investissement)
    Impôts, État, protection et justice sociales, par Christian Casals, permanent national du CMR
    La dimension collective du bonheur – Rôle du politique, par Michel Dinet, président de l’Observatoire national De l’Action Sociale décentralisée, président du conseil général de Meurthe et Moselle
    La dimension collective du bonheur – Rôle du citoyen, par Salvatore La Rocca, président du COJEP (Carrefour lorrain des Organisations de jeunesse et d’Education Populaire), président de Culture et Liberté
    Il était une foi le bonheur, par Jean-Yves Baziou, théologien
    Le bonheur n’est pas à vendre, par Fabien Faul, théologien
    Enfin, un compte rendu de la table-ronde de clôture réunissant des créateurs de liens.

    Tous ces textes sont à télécharger en cliquant sur les icônes ci-dessous :