Catégorie : federation

  • Un ciné-débat organisé par le CMR roannais

    Un ciné-débat organisé par le CMR roannais

    Dans le Pays Roannais du jeudi 16 novembre, en page 16, l’article « Thierry Gardette, patron d’un autre bois » débutait ainsi :

    « Les membres de l’association Chrétiens dans le Monde Rural (CMR) qui organise le ciné/débat sur le thème « Comment entreprendre différemment ? » ont sans doute vite repéré le potentiel du grand témoin d’un soir à apporter sa propre réponse à le thématique choisie. »

    Le lendemain, le vendredi 17 novembre, au cinéma l’Espace Renoir, à Roanne, 123 personnes ont assisté à cette soirée. Après une courte « mise en bouche » d’introduction de la part de Florence Vindrier et de Thierry Gardette, le film « Compagnons » de François Favrat a été diffusé.

    Puis, Thierry Gardette a entamé la soirée par son parcours personnel, l’histoire de son entreprise « Menuiserie Gardette ».

    « Aujourd’hui, les médias nous parlent beaucoup de la réindustrialisations de la France. Mais, quid de la place des Hommes et Femmes dans cette réindustrialisation ? ». La question reste entière… « Nous avons des métiers en tension, il nous manque du personnel. Nous avons du mal à recruter ». Il faut du sens dans le travail. Dans les métiers manuels, le sens est l’utilité pour les clients, pour les salariés, pour la planète… Pour rester compétitif, l’investissement est indispensable. Les machines sont au service des techniciens, les plus jeunes apprennent à ceux pour qui le numérique est moins facile. Un an après leur installation, les machines sont utilisées par tous les collaborateurs. »

    Dans cette entreprise, il n’y a pas de « Show-room » mais l’atelier est un lieu ouvert, qui permet une relation de confiance avec les clients. Le client peut, s’il le souhaite, participer à la création de son projet. De consommateur, il devient « particip’acteur » pour des travaux sécurisés.

    Aujourd’hui, il faut créer des produits fonctionnels, durables, esthétiques, réparables, avec un service sur toute la durée de vie de ces produits (pas d’obsolescence programmée). Par exemple : pour les petits articles tels que les poignées de porte… ils sont créés dans les « chutes » de bois à l’atelier.

    Différentes diapositives s’affichaient sur l’écran permettant à Thierry Gardette de nous amener à réfléchir sur le fonctionnement de la nature qui nous entoure, sur le rapprochement de certaines variétés de plantes qui se protègent, se stimulent, se soignent entre elles. Dans la nature, tout a son utilité. Suite à ses observations, Thierry Gardette nous amené à prendre conscience que nos moindres gestes individuels doivent être mûrement réfléchis. Pour lui, chaque collaborateur peut, doit prendre sa place pour réaliser ensemble. Thierry Gardette nous a expliqué son interprétation du terme « intra-entreprise », avec l’exemple de Jessica qui lui a proposé son projet de cuisine écologique.

    C’est-à dire avec :

    • des matériaux du local
    • une réflexion pour utiliser les eaux usées. Un petit escabeau (quelques marches escamotables) pour une meilleure accessibilité aux enfants pour qu’ils puissent participer plus facilement…

    La semaine suivante, 3 personnes ont rejoint le projet, pour imaginer, concevoir… « Ensemble ». Thierry Gardette est enthousiaste de cette dynamique, il les accompagne. En quelques semaines, c’est toute l’équipe qui poursuit cette aventure, avec comme objectif de présenter leur travail lors du salon de l’habitat du 1au 3 mars 2024, au Scarabée, à Roanne.

    Une des valeurs de Thierry Gardette est le « Faire Ensemble », pour réaliser avec bienveillance vis-à-vis de chacun, en réfléchissant dans le respect de l’environnement, de façon très concrète ; exemple de « l’Intra-Entreprise » comme le promeut Eric Boël au sein des Tissages de Charlieu.

    Suite à la lecture d’un article dans le journal « Le Monde » (paru avant le covid), sur la réintroduction de la culture dans l’entreprise, Thierry Gardette s’est interrogé sur :

    Pourquoi dans sa famille, la moitié de sa fratrie a choisi des métiers artistiques et l’autre moitié est devenue ingénieur ? Après 4 ans de formation, les apprentis possèdent de « l’or dans les Mains » (citation du film « Compagnons »).  Ils sont créatifs, imaginatifs. C’est important pour l’entreprise. Alors, avec son frère, Jean Marie, ils ont pensé créer « l’Atelier des Découvertes ». Sur le terrain de l’entreprise, un cirque local a débuté cette aventure. En quatre représentations, 700 personnes ont profité du spectacle. Ainsi de l’utopie, du rêve, de l’imaginaire, de la fiction sont proposés régulièrement au sein de l’entreprise. C’est agréable, c’est stimulant… c’est un vrai plus pour chacun… 3 mois après, le deuxième évènement expliquait l’évolution de la connaissance de l’espace depuis l’antiquité : « Observer les Astres, Hier, Aujourd’hui, Demain ». Dans l’atelier (« Mon Beaubourg à Moi ») cette fois, 150 personnes sont venues, au milieu des machines, partager cette information… Cette communication permet, crée des liens… c’est bien différent des catalogues en papier glacé.

    L’entreprise « Menuiserie Gardette » a effectué les travaux bois du nouvel Espace Renoir, en donnant une seconde vie au bois. Thierry Gardette a poursuivi avec :

    Toutes les questions des spectateurs étaient très intéressantes. Thierry Gardette a répondu avec des précisions concrètes, des exemples qu’il met en place dans son entreprise de 25 collaborateurs.

    Vers 23h30, chacun a quitté la soirée, ravi de ce moment convivial.

    Florence Vindrier

  • Semeurs de changements

    Semeurs de changements

    Samedi 7 octobre à la Cité Saint-Pierre, la Mission Rurale des Hautes-Pyrénées a organisé
    avec le CMR 65 une Journée baptisée « Semeurs de changements » avec le soutien du
    Diocèse Tarbes-Lourdes. Le Thème central de cette Journée a porté sur la transition
    écologique et sociale : ateliers, tables-rondes, animations se sont succédés.

    A la suite de l’encyclique Laudato si’ et dans le tourbillon d’un débat politique, économique et social
    sur la paix, la santé, l’activité humaine et le devenir de notre Terre, de notre Eglise, nous avons le
    besoin vital de se rencontrer, de penser, d’espérer. Nous vivons ou nous percevons que nous
    sommes appelés, dans ce temps d’interrogation profonde, à vivre un chemin de conversion.

    Poursuivre l’élan impulsé par “Terres d’espérance” en 2022

    “Semeurs de changements” était une journée pour mettre en lien tous ceux qui agissent pour la
    transition écologique et sociale sur le diocèse de Tarbes-Lourdes dans le but de:
    ➔ Passer d’une approche théorique et parfois dépréciative à une considération positive,
    constructive et active de l’écologie ;
    ➔ Passer d’une idée à une conversion qui engage notre mode de vie et notre modèle de
    production ;
    ➔ Résister à l’inquiétude et oser parler d’espérance;
    ➔ Consentir à un « moins qui soit un plus »;
    ➔ Relier les petits gestes et les grandes décisions.

    Ainsi, à partir de dizaines d’initiatives locales présentées au travers des thématiques proposées (un
    monde plus sûr, un monde plus juste, un monde plus durable, le défi de l’allongement de la vie, une
    jeunesse qui ose, une église en marche), il s’agissait de créer des archipels de résilience, les mettre
    en lien, apprendre ensemble et créer de nouveaux imaginaires.

    A l’issue de cette journée, ni culpabilisation ni résignation mais penser et assumer notre part de
    responsabilité:
    ➔ S’ouvrir à l’avenir ;
    ➔ Faire l’option de la mesure (limite) et savoir refuser l’« illimité »;
    ➔ Faire le choix d’une vie saine et sobre ;
    ➔ Partager ce que nous avons reçu (et réalisé) et ce que nous sommes devenus ;
    ➔ Être et demeurer en écoute.

    … Et cette belle espérance d’être tous appelés à être des Semeurs de changements !

  • Journée d’été du CMR en Roannais

    Journée d’été du CMR en Roannais

    Par la belle journée ensoleillée du samedi 8 juillet, 32 deux personnes du CMR se sont réunies à la Minardière route de Saint Romain à Saint Martin de Boisy.

    Sous un magnifique chêne pluri centenaire, la journée a débuté avec Luc Thoral, diacre et secrétaire confédéral CFDT, qui a posé cette question à l’assemblée:

    « Que dit la doctrine sociale de l’Eglise sur le travail ? »

    Claudie, Régine et Nicolas de la compagnie de théâtre : « L’entracte Du Troup’O » nous ont remémoré par quelques saynètes les premiers travaux du samedi 25 mars sur le sujet. Tous les trois ont complété avec les témoignages de leur propre expérience.

    Dans quatre ateliers

    –             Le travail dans l’Eglise / spitrituel

    –             Le travail au sein de la famille / entre amis (es)

    –             Le travail professionnel

    –             Le travail au sein des associations / social

    Nous avons partagé nos connaissances, nos différents vécus, nos histoires. Nous avons continué nos échanges autour d’un repas partagé toujours à l’ombre du grand chêne.

    L’après-midi, Thierry De Cokborne, diacre et directeur de l’association AFIMAB (Association de Formation pour l’Insertion dans les Métiers de l’Artisanat et du Bâtiment) nous a témoigné de son expérience.

    A l’issue de la journée, chaque groupe a exprimé son ressenti de ces partages.

    Dans la belle église de Saint Martin, des habitants nous ont rejoints pour participer à la célébration eucharistique qui a clôturé cette belle rencontre.

     

  • Une vie en mouvement : « les mouvements d’action catholiques ont été des soutiens »

    Une vie en mouvement : « les mouvements d’action catholiques ont été des soutiens »

    Germaine et Pierre Frey se sont mariés en 1960. De leur union sont nés trois enfants qui leur ont donnés 8 petits enfants, 1 arrière petit enfant et 2 sont annoncés en juin et août prochain. Depuis leur retraite, Germaine et Pierre habitent à Villers.

    A l’occasion de notre rencontre, ils ont donné le témoignage suivant.

    Le papa de Germaine était un tisseur à bras (l’un des derniers). Germaine est la plus jeune d’une fratrie de 5 enfants. Sa sœur a été placée dans les maisons bourgeoises à Roanne. Ses frères ont été ouvriers agricoles. Après leur régiment, ils ont pu choisir leur métier. A Chandon, Germaine a appris à tisser, puis elle a travaillé à Charlieu, chez Boffet, jusqu’à son mariage avec Pierre, en 1960.

    Germaine et Pierre étaient membres de la JAC (Jeunesse Action Catholique). En tant que fiancés, puis jeunes mariés, le MFR (Mouvement Familial Rural) a été une évidence pour eux, jeunes agriculteurs. Les échanges étaient en confiance. Il y avait souvent des témoignages professionnels. Le Père Brunelin, qui les accompagnait, reliait toujours le fait de vie à la foi. Ces réunions ouvraient à beaucoup d’entraide : pour le matériel ; le « faire ensemble » lors des gros travaux à la ferme.

    A cette période, dans le monde agricole, la Loire était un département de départ, l’Allier un département d’accueil. Germaine et Pierre ont été des « migrants » : des personnes venant du département de départ : « la Loire ». L’accueil a été agréable. Par exemple, lors de leur installation en voyant leur camion de déménagement, leurs voisins polonais sont venus se proposer pour les aider. Ces personnes leur ont donné un vrai soutien. Après, la relation de voisinage a été plus facile. Pierre remarque que : « les personnes qui bougent sont plus ouvertes. Ils ont eu besoin de l’accueil des autres, là où ils s’installaient… » L’aumônier de la JAC de l’Allier a aidé Germaine et Pierre dans leur recherche d’installation. C’était du relationnel concret. Des opportunités se sont présentées, telle que cette ferme dont le propriétaire espérait que son fils reprenne, mais, celui-ci a préféré travailler en ville.

    A Nandax, 13 enfants ont fait la joie de la famille Frey, parents de Pierre. En septembre 1965, Germaine et Pierre sont revenus sur la ferme. Durant 10 ans, ils ont travaillé avec les parents de Pierre, ceux-ci vivaient à 2 km de l’exploitation. Pour remplacer les chevaux par un tracteur, leur choix a été d’emprunter auprès d’une banque (plus tôt que de faire des dettes chez un artisan). Germaine découvrait au fur et à mesure ce métier qu’elle n’avait pas envisagé jeune fille. De nos jours, c’est une vrai richesse que l’éducation permette de réfléchir, de choisir une activité au plus proche de ses souhaits, de ses capacités…

    Tout au long de ces changements de départements en départements, de villages en villages, les mouvements catholiques ont été des soutiens. Tout naturellement, Germaine et Pierre ont rejoint l’équipe CMR locale. A leur retraite, Germaine et Pierre se sont installés à Villers. A 88ans pour Germaine et 86 ans pour Pierre, ils sont heureux des belles rencontres que le CMR leur a permis et leur permet toujours. Tous deux ont beaucoup à partager avec les adhérents plus jeunes. Merci à eux de leur enthousiasme, de leur dynamisme et de leur soutien.

    Témoignage recueilli par Florence Vindrier

  • La terre que nous habitons

    La terre que nous habitons

     Ce samedi 8 avril, nous nous sommes retrouvés à Desvres, à la salle St Joseph pour notre traditionnelle marche de Pâques.

    Pour débuter et avant de constituer les petits groupes, les participants qui avaient apporté un objet évoquant la Terre se sont exprimés et cela a permis aux différents membres du groupe de faire connaissance et de se mettre en marche vers les différents ateliers.

    Rue du gazon nous avons rejoint un animateur et son photo langage sur les événements climatiques et les catastrophes naturelles ; A partir de notre réflexion nous avons rédigé une demande de pardon en répondant à ces 2 questions : « Qu’est-ce qui dépend de nous ? Qu’est-ce qui nous révolte, nous interpelle, nous abat, nous mobilise ? »

    L’intervenant suivant  nous a présenté l’association EDEN 62. Durant notre chemin vers lui, nous avons réfléchi ensemble à comment je prends en compte la terre dans mon quotidien ? Cette question fut une introduction à son atelier.

    Puis nous avons découvert l’évolution du paysage avec les interventions humaines et sur le chemin du retour, près de l’étang, nous avons pris le temps de lire un texte d’Evangile. Les groupes ont exprimé ce qu’ils ont découvert, dans ce texte ou lors de la marche, en participant soit à un atelier terre/modelage ou à un atelier d’écriture.

    De retour à la salle pour le goûter nous nous sommes retrouvés avec les autres participants et on a pu partager sur ce que nous venions de vivre. La célébration du samedi saint  fut célébrée par Monseigneur Boulanger, et c’est au cours de celle-ci  que certains participants ont présenté leur objet en terre et la raison pour laquelle ils l’ont choisi  pour nous la montrer. Puis ce fut la demande de pardon, et enfin les créations littéraires et modelées, préparées pendant le parcours. Merci pour ce bon moment de partage où même le temps était de la partie. A l’année prochaine !

  • Offre d’emploi : Animateur.rice/coordinateur.rice MRJC et CMR

    Offre d’emploi : Animateur.rice/coordinateur.rice MRJC et CMR

    Le CMR des Vosges est à la recherche du ou de la futur.e animateur.rice – permanent.e pour le CMR et le MRJC

    Fiche de poste permanent CMR MRJC 2023

  • La méthanisation en agriculture : une source d’énergie qui peut être propre

    La méthanisation en agriculture : une source d’énergie qui peut être propre

    A l’issue de l’Assemblée Générale du CMR de Côte d’Or à Is sur Tille (village bien connu des cruciverbistes) nous étions une trentaine à nous retrouver pour nous faire une opinion sur les potentialités et les limites de la méthanisation en agriculture par un exposé en salle puis la visite d’une installation dans la ferme d’une famille amie du CMR.

    Le fonctionnement de l’installation visitée repose sur le stockage et le confinement du fumier de bovins
    dans des « garages » fermés hermétiquement. Dans ce milieu non aéré, la décomposition de la matière
    organique entraine un échauffement naturel du fumier avec une formation de méthane et de gaz
    carbonique.
    Notre guide, jeune agriculteur, n’a pas manqué de nous montrer l’intérêt de son installation.
    – La régularité du fonctionnement traduite par un échauffement stabilisé de la matière organique et une production d’électricité quasi constante sur l’année, grâce au fonctionnement décalé de ses 4 garages sur un cycle de 40 jours.
    – Un fonctionnement en circuit court sur les terres de la ferme pour la production et la gestion de la matière organique. Après le cycle de fermentation, la matière organique résiduelle est utilisée dans les champs, assure l’entretien du stock d’humus, permet le recyclage des matières fertilisantes et réduit d’autant, voire supprime, les apports d’engrais extérieurs.
    – Les 1350 MégaWatt-heure introduits sur le réseau électrique correspondent sur un an à la consommation de 70 familles équipées en tout électrique ou à celle de l’éclairage et des appoints de 300 familles chauffées par une autre voie. A noter que cette production d’électricité est légèrement supérieure à celle prévue dans l’étude initiale.
    – La chaleur du moteur qui entraîne l’alternateur est récupérée et valorisée pour le séchage de produits utilisés dans l’élevage. Dans d’autres installations cette chaleur est valorisée pour le chauffage de bâtiments.
    En conclusion, cette visite conforte la démarche d’une production d’énergie utilisable à partir des sous-produits de l’agriculture et qui peut être réalisée dans le respect des hommes (les agriculteurs impliqués et leur voisinage) et du milieu naturel. Il importe de souligner que cette production d’énergie peut se faire pratiquement sans production de déchets persistants si l’on gère correctement les dispositifs de stockage et de transport du méthane.
    Cependant, cette visite ne dissipe pas les interrogations sur la construction en cours d’un méga méthaniseur, alimenté en grande partie à partir de cultures intermédiaires, et sur ses répercussions : impact des transports sur un rayon important, impact sur les cultures vivrières, contrats avec les agriculteurs et risque d’une marginalisation de ceux-ci face à un groupe apporteur de capitaux…
    La production possible de méthane, qui a été estimée au plan national à 10 % de notre consommation
    actuelle de gaz à l’horizon 2030 et 20 % en 2050 n’est pas à négliger mais doit s’inscrire dans une
    politique globale de la gestion de nos sources d’énergie. Basée sur une transformation de la matière vivante, elle n’échappera pas à des règles de répartition équitable des matières organiques produites pour satisfaire les différents besoins des populations. Travailler à l’élaboration d’une gestion de l’énergie écologiquement responsable et socialement équitable, tel est le défi !
    A suivre…

  • Une semaine avec Hervé Coves : interdépendances et fraternité

    Une semaine avec Hervé Coves : interdépendances et fraternité

    Les diocèses de Lille-Arras-Cambrai et en particulier leurs équipes des réseaux d’écologie intégrale, Laudato si et Fratelli Tutti ainsi que le CMR ARRAS, le CMR Lille et le CMR Cambrai, avec Le Vivier, vous proposent des temps-forts, des conférences, des formations, des partages d’expériences, des partages de vie, des temps d’introspection.

    Entre le samedi 18 mars 2023 et le dimanche 26 mars 2023, aux 4 coins du Nord-Pas de Calais, sur le thème de la terre et de l’assiette : comment se nourrir? comment nourrir l’humanité? A quel prix (tant pour la valeur du travail que cela représente, que pour le respect de la terre, et de la vie) ? Comment faire ?

    Avec comme invité : HERVE COVES ingénieur agronome et franciscain

    Programme

  • En Équipe CMR depuis 50 ans

    En Équipe CMR depuis 50 ans

    Le CMR Chrétiens dans le Monde Rural est un mouvement d’Action Catholique.
    Depuis 50 ans, nous nous retrouvons en équipe plusieurs fois par an chez l’un ou l’autre des membres. Notre équipe s’appelle « Les Endurants ». Nous échangeons sur un fait de vie ou de société. Dans la confiance, nous partageons nos petits bonheurs, nos peurs, nos déceptions, nos soucis divers concernant
    particulièrement notre santé et celle de nos proches.

    Originaires du milieu rural, plusieurs d’entre nous ont exercé leur vie professionnelle dans les services à l’agriculture : Chambre d’Agriculture, coopérative agricole . Nous sommes toujours très proches de cet univers et nous nous intéressons à son évolution. Notre attachement à l’Église a pour origine notre famille mais surtout notre participation à des mouvements de jeunesse : JAC, MRJC et la rencontre de prêtres jeunes et motivés qui nous ont accompagné comme aumôniers.
    Malgré les crises diverses, nous sommes restés pratiquants, paroissiens de Séné et Saint-Guen. Nous avons apporté notre contribution, au Gap, au conseil économique, à la catéchèse, à la liturgie ….
    Plusieurs d’entre nous ont été impliqués dans la vie du CMR fédéral et national, au CCFD, au Secours Catholique, à Emmaüs, à Habitat et Humanisme.. Nous nous sommes intéressés à la vie locale : association, vie municipale, engagement syndical.
    Nous vivons le vieillissement et la fragilisation de notre santé. Plusieurs d’entre nous ont été hospitalisés et nous échangeons sur la qualité et les limites de nos services de santé.
    Le confinement généré par le COVID nous a marqué. Dans ce contexte, nous avons appris à échanger en « visio » notamment avec nos petits-enfants. Depuis un an, nous sommes parfois désemparés : le conflit Russie-Ukraine, les cyber attaques, l’abstention aux élections, la très forte inflation, l’affaiblissement des partis politiques et des syndicats, le développement des partis populistes. Nous poursuivons notre participation à l’Église ainsi qu’en association en fonction de nos forces.

  • Zoom sur le CMR roannais

    Zoom sur le CMR roannais

    Le CMR national

    Le CMR (Chrétiens en Monde Rural) est une association d’éducation populaire et d’action catholique régie par la loi de 1901. Respectueuse des convictions de chacun, elle est profondément attachée au principe républicain de laïcité. Son but est de promouvoir le vivre ensemble, la fraternité et les solidarités en rural au travers d’une vie d’équipe, de rencontres ponctuelles et de projets collectifs en vue de contribuer à la transformation de la société. Il porte les préoccupations de la vie quotidienne des ruraux, qu’ils soient agriculteurs ou non, favorise les échanges et le discernement et encourage à agir sur les territoires pour contribuer à une vie sociale et à un développement harmonieux, respectueux des hommes, en particulier des plus fragiles, et de la planète.

    Le CMR roannais 

    Le CMR roannais est composé de 15 équipes, qui se réunissent régulièrement. La association est gérée par un bureau fédéral soutenu par 1 temps ¼ porté par -une animatrice, une aumônière, un prêtre référent-.

    Une équipe CMR est en général composée de 4 à 12 personnes, seules ou en couple, habitant une même zone géographique, et ayant plus ou moins le même âge. Dans l’équipe, il y a une personne qui est chargée de l’accompagnement. C’est un diacre, une personne laïque, un(e) religieux (se), un prêtre, qui s’est formée pour accompagner l’équipe dans sa réflexion. L’équipe se réunit tous les mois, chez l’un ou l’autre des membres, en soirée, en journée ou le weekend. Une réunion dure en général 2 ou 3 heures, avec un moment convivial à la fin, autour d’un verre et d’une pâtisserie.

    On commence par se partager des nouvelles de nos vies respectives, puis nous suivons la méthode appelée la Démarche de Réflexion Chrétienne (DRC), qui consiste à :

    • partir du récit d’un « fait de vie », d’un événement, d’une action… qui nous touche personnellement ;
    • le partager avec les autres et l’analyser ensemble ;
    • le mettre sous l’éclairage de l’Évangile ;
    • agir pour changer la situation.

    Par l’écoute bienveillante, sans jugement des personnes, et par la durée (une équipe se réunit régulièrement pendant plusieurs années) des relations de confiance et une amitié forte se créent dans l’équipe.

    Le CMR roannais : un acteur dans le développement de son territoire

    La vie d’équipe permet la réflexion et le ressourcement nécessaire à l’action. Le CMR roannais comme les autres fédérations locales organisent des temps forts ouverts à toutes et tous qui permettent aux membres CMR (et non CMR) de se retrouver, se former et d’approfondir certaines thématiques en vue de la transformation de leur territoire.

    Le 9 juillet 2022, la fédération a proposé à ses membres d’aller à la rencontre des bénévoles de l’association « Je fais ma part », à Villers. Cette association soutient les initiatives tournées vers la préservation de l’environnement. Un échange de pratiques et d’expériences qui viennent conforter nos convictions en matière environnementale.

     Les vacances-formation

    En 2021, les fédérations de Loire et Rhône ont accueilli et organisée avec le CMR national, un événement majeur du CMR : les vacances formation. Au lycée agricole de Ressins, près de Charlieu, plus de 80 personnes venues de toute la France se sont réunis pour expérimenter « l’aller vers ». Comment aujourd’hui aller vers l’autre, dans une démarche individuelle et collective, en vue d’agir pour une transition sociale et environnementale ? Il s’agit pour le CMR de promouvoir le vivre ensemble et d’expérimenter des pistes pour aller vers l’autre et faire vivre les mots Solidarité et Fraternité au sein de son territoire.

    Si vous êtes intéressées par ce que propose le CMR en Roannais, vous pouvez joindre :

     Florence Vindrier au 06 50 74 68 87 ou Marie-Pierre Monachon-Martin au 06 87 23 84 38