Mois : juin 2020

  • Publication du bulletin Cré’Acteurs du CMR 44

    Publication du bulletin Cré’Acteurs du CMR 44

    Édito : Après confinement

    Le printemps 2020 restera dans nos mémoires comme un évènement très particulier et que jamais nous ne pensions vivre. Les 2/3 de la planète à l’arrêt, nous, confinés dans nos maisons et un agenda rangé.

    Depuis des décennies on parle de destruction de la planète, de déforestation à outrance et de surconsommation.
    Comment ne pas se poser la question : est-ce que ce virus qui vient dérégler nos vies n’est pas un signe et qu’il est temps de prendre soin de « notre maison commune » comme nous le dit le pape François dans Laudato si’.

    Dans tous ces évènements nous avons bien sûr relevé des solidarités qui se sont mises en place spontanément pour aider les plus démuni·es et les personnes précarisées par cette pandémie, nous avons aussi pu prendre conscience de l’efficacité des soignant·es et de tous ces métiers dit « indispensables » et qui sont souvent des emplois mal payés et pas toujours valorisés.

    Il y aura un avant et un après « Covid », déjà nous voyons bien que notre façon de vivre est un peu chamboulée par tous ces mots que nous ne cessons d’entendre : distanciation sociale, gel hydroalcoolique, gestes barrière ; nous acceptons de porter un masque pour protéger l’autre.

    Comment nous, en équipes CMR, pouvons-nous nous emparer de tous ces sujets pour aller plus loin dans la réflexion et être source de proposition là où nous vivons dans l’Église et la société ?

    Nous devions « porter la clameur du rural dans l’espérance » lors du congrès de Tarare qui malheureusement a dû être annulé ; alors sachons le faire malgré tout.

    Margot Chevalier, membre du CA

    Ce numéro vous est offert dans son intégralité !

    Vous pouvez le lire en ligne à partir de ce lienCmr cre acteurs juin2020 n 12Cmr cre acteurs juin2020 n 12 (3.57 Mo)

  • Une main tendue aux paysan·nes

    Une main tendue aux paysan·nes

    Rencontre avec les membres de Solidarité Paysans Alsace

    Samedi 11 janvier 2020 à Ebersheim par le CMR 67

    La situation des agriculteurs, les souffrances de ceux qui sont en difficulté trouvent leur place dans les thèmes « Agriculture et Alimentation source de santé » et « Fragilités sociales et solidarité de proximité », deux des axes thématiques de réflexion et de travail proposé par le CMR pour le congrès.

    Connaître Solidarité Paysans, association de défense et d’accompagnement des agriculteurs en difficulté, son fonctionnement et ses enjeux, tel était le programme de la rencontre de cet après-midi.

    Une association née d’un besoin

    Les difficultés dans le secteur agricole ont commencé à se manifester dans les années 1980 : surproduction, quotas laitiers, agrandissement des fermes, endettements… En réponse à ces difficultés des paysans s’organisent et, en 1992, les différentes associations se regroupent au niveau national en réseau. Solidarité Paysans était née. Actuellement une cinquantaine d’associations Solidarité Paysans sont actives en France.

    Les associations totalisent près de 80 salarié·es et 2 000 bénévoles dans le pays. Les accompagnements se font toujours par deux, en binôme.

    Solidarité Paysans Alsace est né il y a trois ans et compte aujourd’hui une vingtaine de membres, essentiellement du Haut-Rhin et de Centre Alsace. L’association recherche des bénévoles dans le Bas-Rhin.

    Un film documentaire nous présente Solidarité Paysans et les principes de base de son intervention :

    • Les agriculteurs sont une cible facile pour le grand public.
    • Ils se trouvent isolés dans leurs difficultés et ont tendance à se replier sur eux-mêmes.
    • Il est important que ce soit l’agriculteur qui fasse appel à l’association.
    • L’accompagnement est une présence, une écoute, sans jugement.
    • L’accompagnement se fait toujours en binôme, pour arriver à une vision globale de la situation. Au moins un des deux intervenants a des connaissances du terrain, du monde agricole.
    • Cet accompagnement peut être une épreuve de vérité pour la personne accompagnée, concernant sa situation, son activité, ses choix et leurs conséquences.
    • La recherche de solutions implique des liens avec les différents partenaires : DDA (Direction départementale de l’agriculture), MSA (Mutualité sociale agricole), conseil départemental, chambre d’agriculture, etc.
    • L’accompagnement favorise l’évolution de la situation.
    • Les groupes de travail des accompagnateurs apportent recul et éclairage des situations.

    L’accompagnement par Solidarité Paysans, c’est aussi et surtout :

    • Les accompagnateurs se préoccupent de la personne, de sa famille, puis de l’exploitation ; la dimension humaine reste primordiale.
    • Les accompagnateurs n’émettent pas et ne sont pas dans le jugement.
    • Les aspects forts des accompagnements sont la proximité et la disponibilité afin de rompre l’isolement.
    • La solidarité, le respect des projets et des choix de la personne sont le fil d’Ariane de l’accompagnement.
    • Au final, c’est toujours la personne concernée qui prend les décisions.

    Après la projection du documentaire, nous nous sommes retrouvé·es en cinq groupes pour des échanges suivis par la transmission d’une conviction et d’une question à tou·tes les participant·es.

    Solidarité Paysans Alsace

    L’association Solidarité Paysans Alsace est encore jeune et peu connue, tant par les agriculteurs et agricultrices que par le grand public. Un travail de communication est en cours, dont l’exemple de la rencontre d’aujourd’hui. Actuellement c’est principalement l’orientation par les assistants sociaux de la Mutualité sociale agricole qui amène les agriculteurs à prendre contact. Il est indispensable que la personne soit prête à être aidée. Il arrive que ce soit le ou la conjoint·e qui prenne contact, ou qu’une personne de l’entourage fasse la démarche avec la personne concernée. L’association est financée par les cotisations des membres (35 € de cotisation annuelle), une subvention du conseil départemental du Haut-Rhin et une subvention de la région.

    L’objectif de l’association est de pouvoir financer un·e salarié·e.

    Pour développer son action dans le Bas-Rhin, de nouveaux adhérent·es et accompagnateurs/trices sont indispensables.

    Et chacune, chacun, peut être personne- relais en orientant des agriculteurs en difficulté vers l’association.

    À l’issue de la rencontre, deux personnes ont rejoint l’association.

    Un moment de convivialité partagé autour de la galette des rois a clôturé la rencontre.

    Marie-Rose Zimmermann

    Coordonnés de l’association :
    Solidarité Paysans Alsace
    223 Champs de la Croix 68650 Lapoutroie
    07 69 03 89 75
    solidaritepaysansalsace@zaclys.net
    www.solidaritepaysans.org/alsace

    Les convictions

    Importance de l’échange et de la communication entre agriculteurs et consommateurs, les politiques, les administrations et entre les générations. Recherche continue de dialogue.

    Entretenir la communication entre monde agricole et la société qui les entoure.

    Rompre l’isolement des agriculteurs et les accompagner dans la durée.

    La solidarité avec ceux qui sont écrasé·es malgré la concurrence économique.

    Importance de l’accompagnement en binôme et des séances de relecture et de partage d’expériences pour les accompagnant·es.

    Les questions

    Comment inciter les agriculteurs et agricultrices à demander de l’aide et comment créer confiance ?

    Comment les paysans entrent-ils en relation avec l’association ?

    Comment faire connaître l’association ?

    À Solidarité Paysans la demande doit venir de l’agriculteur en difficulté. Est-ce que ce n’est pas trop difficile pour lui ou elle ?

    Est-ce qu’un proche ne peut pas faire la démarche en son nom ?

    Quel est le financement de Solidarité Paysans ?

    Quelques échanges

    La vente directe va sauver les agriculteurs : marchés, AMAP, vente à la ferme…

    Quand c’est un héritage, la cessation de l’exploitation est un échec. La terre c’est plus qu’un héritage, c’est l’ADN de l’agriculteur.

    Le choix des consommateurs est important et a un impact.

    S’il n’y a plus de jeunes qui s’installent, ça va droit à l’agrandissement des plus grandes exploitations, il faut casser cette spirale infernale.

    Quand la transmission de l’exploitation se passe mal, que le patriarche reste maître de l’exploitation, il y a conflit de génération.

    Une exploitation agricole est une entité complète. La cassure avec la société est le problème qui entraîne l’isolement.

  • Une assemblée générale vraiment extraordinaire !

    Une assemblée générale vraiment extraordinaire !

    Le samedi 13 juin, certes une assemblé générale extraordinaire était convoquée par le CMR en amont de son assemblée générale ordinaire, mais c’est son mode de fonctionnement qui a été innovant !

    76 personnes réunies en visioconférence, avec des temps de présentation courts, concis, afin de permettre des temps de questions/réponses et de dialogue.

    D’ailleurs, il a été noté que l’écoute et la prise de parole avaient semblé facilitées, renforcées.

    Une assemblée générale que tou·tes les participant·es avaient eu à cœur de préparer dans un réel souci d’efficacité, avec une organisation sans faille mise au point par l’équipe nationale des salarié·es.

    Le CMR, comme tous les mouvements d’Église, est dans la tourmente : baisse du nombre d’adhérent·es, baisse des recettes générées par les cotisations, « crise » de l’engagement d’une manière générale, difficulté à « fonder », à renouveler les bureaux fédéraux… et en plus, le congrès national annulé pour cause de pandémie mondiale.

    La mobilisation, l’analyse, les idées, les propositions ont nourri les temps de dialogue, avec un même objectif : relancer la machine, à tous les niveaux de responsabilités et d’engagements.

    « Faire du lien » : tel a été le fil rouge de ces discussions. Liens transversaux au sein même de l’association, liens entre les générations, liens à inventer puis à tisser avec les personnes restées au bord des chemins, liens à entretenir dans nos choix de vie quotidiens avec l’international, liens à renforcer avec l’Église.

    Des liens qui disent une gouvernance du mouvement que nous avons voulu affirmer politiquement, en modifiant les statuts de l’association : coprésidence, création et fonctionnement du comité de gouvernance ont ainsi été actés par le scrutin de l’assemblée générale extraordinaire.

    Nourries par ce temps de pause imposée, par l’Espérance exprimée dans la Clameur et dans le chant du congrès, « Au monde rural », les équipes ont affirmé, lors de ces temps d’assemblées générales, leur volonté d’avancer, ensemble, en débroussaillant, en analysant, en proposant, en projetant, en mettant en œuvre… en étant au cœur du « Voir, Juger, Agir ».

    Dominique de Viviès, coprésidente du CMR

  • Soutien d’une équipe aux personnels de santé

    Soutien d’une équipe aux personnels de santé

    Ce mardi 16 juin 2020, notre équipe Chrétiens dans le monde rural Astarac-Magnoac (fédération départementale 65) veut exprimer son soutien aux personnels de santé, du médico-social, des Ehpad, qui sont mobilisés pour exiger des moyens conséquents pour de bonnes conditions de travail assurant ainsi un service public de qualité pour tou.tes les usager.es et patient.es. Ils et elles sont en grève aussi pour la reconnaissance de leurs métiers et une revalorisation salariale et professionnelle.

    Pendant plus d’un an, ils et elles ont multiplié les actions pour alerter sur la situation de l’hôpital, des urgences, des déserts médicaux, de l’accueil des personnes âgées.

    Il est temps de considérer prioritaire la réponse aux besoins de la population et d’engager au sortir de cette crise sanitaire un plan de programmation et de reconstruction de tout le système de soins. Avec le coronavirus, les alertes répétées des personnels soignants sont devenues une réalité. Des élans de solidarité populaires se sont noués avec eux, notamment tous les soirs à 20 h au cours d’applaudissements soutenus dans tout le pays.

    Nous voulons aussi vous témoigner aujourd’hui notre reconnaissance pour tout le travail et les efforts accomplis dans les Ehpad de notre secteur.

    Contacts : Geneviève V.  06 72 59 55 49 et Joëlle B.  06 44 89 01 01.

  • Au monde rural

    Au monde rural

    Chant du CMR 2020. Paroles et musique de Marie Coutant.

    1. Nous vivons dans un jardin mondial
    Ce paradis c’est notre maison commune
    Démocratie, climat, urgences sociales !?
    Plus je consomme plus la planète se consume !
    Faisons des choix, chacun est digne
    Gardons l’espoir, bougeons les lignes
    Femmes et hommes, portons la clameur
    L’espérance au cœur du monde rural

    2. Nous habitons territoires et paysages
    Citoyens militants de la Terre
    De nos mains nous cultivons le partage
    Et récoltons mille façons de faire
    Produisons de la nourriture saine
    Embellissons nos relations humaines
    Femmes et hommes, portons la clameur
    L’espérance au cœur du monde rural

    3. Nous voulons une société fraternelle
    Plusieurs familles aux multiples visages
    Migrons ensemble vers un autre modèle
    Accueillons des réfugiés dans nos villages
    Poussons la voix, créons une danse
    Au nom du droit, de la tolérance
    Femmes et hommes, portons la clameur
    L’espérance au cœur du monde rural

    4. Nous moissonnons avec joie dans nos campagnes
    À chaque pas ce qui tisse du lien
    En équipe jusqu’au sommet de la montagne
    Ce qui compte c’est de faire le chemin
    Que soient vivantes les bonnes nouvelles
    Et que chacun y mette son grain de sel !
    Femmes et hommes, portons la clameur
    L’espérance au cœur du monde rural (ter)

    5. Nous t’invitons à inventer un idéal
    À rendre grâce à Dieu aujourd’hui
    Partageons le pain, le vin à cette table
    Et célébrons la beauté de la Vie !

  • Agriculture et société, le point de vue d’une équipe

    Agriculture et société, le point de vue d’une équipe

    En équipe nous avons pris connaissance de l’article paru dans Agir en rural n° 120 : « Agriculture et société. Appel à l’écoute et au respect ». Nous pensons que certains aspects de la situation agricole n’ont pas été abordés et qui pourtant à nos yeux sont importants pour l’avenir de l’agriculture et pour la relation agriculteurs-société :

    • la remise en cause du système dominant de l’agriculture intensive, raisonnée, industrielle qui provoque de nombreux dégâts humains et écologiques : disparition de nombreuses fermes, moins de biodiversité, des sols stériles, le retournement des prairies naturelles, l’arrachage des haies (voir photos ci-dessous)…
    • l’endettement des jeunes : n’est-il pas dû en partie à la surenchère du prix des terres agricoles et à l’acceptation par la profession de la pratique des « pas de porte » élevés ?
    • une répartition plus équitable des aides PAC (qui devraient être basées sur le nombre de travailleurs et non sur la surface) limiterait la cause de l’agrandissement pour capter les subventions et favoriserait moins l’industrialisation des systèmes agricoles ;
    • nous devons également prendre en compte la souveraineté alimentaire pour nous et dans les pays du Sud.

    D’autres pratiques existent, celles de l’agriculture paysanne. Elles recherchent l’autonomie, le respect de l’environnement, le maintien de la biodiversité, la qualité des produits. Elles permettent à des structures à taille humaine de se maintenir et de se transmettre. Nous constatons que des jeunes désirent s’installer sur des petites surfaces et développent la vente directe par le système d’AMAP, en organisant des marchés locaux, de la vente à la ferme…

    Quelle place acceptons-nous de leur laisser ?

    Que faisons-nous pour leur permettre d’avoir accès à la terre ?

    Les accueillons-nous comme paysan·nes à part entière ?

    Prenons-nous en considération leur façon de concevoir le métier ?

    Pierre Descamps, Noël Bonamy (†) et Odile Bonamy, Marie-Pierre et Patrick Dupont, Chantal et Jean-Pierre Cornée, équipe CMR de la fédé du 59 Cambrai

     

    Photos de Pierre Descamps, tous droits réservés.

    Bocage de l’Avesnois.

     

    Un champ de maïs remplace les prairies.

     

    Les champs sans haies se substituent au bocage.

     

    Prairies retournées et haies non replantées.
  • Une année pour célébrer Laudato si’

    Une année pour célébrer Laudato si’

    « Le cinquième anniversaire de l’encyclique survient à un moment décisif – une pandémie mondiale – et le message de Laudato Si’ est tout aussi prophétique aujourd’hui qu’il l’était en 2015. L’encyclique peut, en effet, fournir la boussole morale et spirituelle nécessaire au voyage vers la création d’un monde plus attentionné, inclusif, pacifique et durable. »

    La brochure du Dicastère pour la promotion d’un développement humain intégral est à télécharger ici.

  • Découvrez Chemins, le journal de la FEDEAR

    Découvrez Chemins, le journal de la FEDEAR

    Le journal Chemins est la publication de la FEDEAR, Fédération d’équipes apostoliques de religieuses et religieux (cliquer ici pour la présentation de l’association). Voici l’édito du n° 199.

    « Qu’ils aient en eux ma joie » Jn 17,21

    Dans ce numéro de Chemins, je vous invite à entrer dans l’espace que nous a offert la dernière assemblée générale de la FEDEAR (19 novembre 2019).

    Vous allez être surpris, car si vous croyez savoir que le nombre des coordinatrices présentes à l’AG n’est pas en augmentation, qu’il y a des défections, que les âges sont à dominante « cheveux blancs » et que vous vous découragez en voyant votre équipe de révision de vie s’amenuiser… eh bien, je vais vous surprendre en reprenant la phrase célèbre de Socrate, « Je sais que je ne sais rien. » Oui, nous ne savons rien ou si peu de ce qui s’est vécu à l’AG si nous n’avons pas participé. Pour savoir et comprendre, laissez-vous guider.

    Entrez avec curiosité, entrez avec le désir de découvrir ce qu’elles et qu’ils ont bien pu vivre à cette AG ! Venez de nuit, parce qu’un vrai feu d’artifice vous attend. Laissez-vous guider.

    Ouvrez Chemins et laissez-vous imprégner des témoignages et des faits « porteurs de joie ». Magnifique et surprenant, tout ce vécu apporté sous différentes formes d’expression. Feu d’artifice de créativité, d’imagination, et de grande simplicité de partage. Ce sont des expressions fortes, des actes de foi en la vie, dans des situations et des lieux inattendus, comme étant « porteurs de joie ».

    Laissez-vous guider. C’est votre vie, notre vie de religieuses(x) apostoliques qui se déploie et qui se révèle, dans ce temps fort qu’est l’AG. En accueillant avec émotion et joie toute cette expérience faite de rencontres, de longs cheminements et de patience, en regardant les convictions et la foi des actrices et des acteurs d’un jour, j’ai pensé que les conditions étaient requises pour que nous vivions une joyeuse, belle et fraternelle assemblée.

    Laissez-vous guider par Nicole Fabre dans le psaume 1, qui commence par « Heureux ». Nous aurons toujours à choisir entre le chemin du juste et la marche avec les méchants : heureux ou mal faisant !

    Et si vous avez répondu en régions, aux questions préparatoires à l’AG, vous trouverez vos expressions, reprises par Suzanne David sous forme de Powerpoint. Regarder la réalité sans déni et repérer ce qui peut être force de vie et d’avenir. Nos points forts et nos points faibles dessinent peut-être l’ébauche d’une réflexion que nous aurons à engager ensemble à la rencontre nationale 2021.

    Entrez dans la vie de la FEDEAR. La vie des régions reste dynamique et des journées de formations régionales sont proposées.

    Laissez-vous guider. La trame profonde de cette journée, c’est la joie. Et saint Jean nous le dit avec conviction : « Qu’ils aient en eux ma joie » (Jn 17, 21). La joie du Christ, puisée dans la manière dont il regarde et accueille ses frères abîmés, exclus, malades… ceux qu’il relève et qui se mettent debout. Sa joie nous tient éveillés quand nous la recevons et quand nous la transmettons, quand nous vivons en esprit de sortie et de visitation.

    Marie-Lise Milhé, sœur de Gethsémani

    Chemins, n° 199, mars 2020.