Mois : octobre 2019

  • Agroparade devant le parlement européen

    Agroparade devant le parlement européen

    Le CMR dans le cadre de son partenariat avec la Plateforme pour une Autre PAC participait ce mardi 22 octobre à la manifestation organisée à Strasbourg pour réclamer une autre PAC. Le CMR Bas-Rhin était également présent lors de ce rassemblement qui a réunit prés d’un millier de manifestants.

    Entre 650 et un millier de manifestants, selon la préfecture et les organisateurs, battaient le pavé mardi à Strasbourg pour réclamer « une autre » politique agricole commune européenne (Pac) et interpeller les eurodéputés réunis au Parlement européen.

    Parti un peu avant 11h30 de la place de l’Université, au cœur de la capitale alsacienne, le cortège de cette « agroparade » devait ensuite rallier l’hémicycle européen pour organiser devant le bâtiment un « die-in », selon les organisateurs.
    Parmi les manifestants figuraient des agriculteurs et apiculteurs français et allemands ainsi que des militants écologistes ou du bien-être animal. Plusieurs étaient munis de drapeaux du syndicat agricole Confédération paysanne ou de pancartes proclamant « entre miel et pesticides, il faut choisir » ou encore « non à l’agro business. Pour une vraie réforme de l’agriculture européenne ».
    Des remorques sur lesquelles étaient juchés une abeille et un porcelet géants étaient également visibles dans le cortège. « On espère peser sur le débat » autour de la future Pac post-2020, a indiqué à la presse Jacques Morineau, président de la plateforme « Pour une autre Pac », qui fédère une quarantaine d’associations et syndicats impliqués dans les questions agricoles et alimentaires, dont le CMR.
    « La Pac, c’est une organisation dépassée (…) On dépense des milliards pour la monoculture, on détruit la biodiversité et on perd nos abeilles avec des produits phytosanitaires », a dénoncé Bertrand Hirtz, apiculteur strasbourgeois.
    Selon lui, il faut « revoir le principe de répartition des subventions (européennes à l’agriculture), elles sont attribuées majoritairement aujourd’hui à la productivité » alors qu’il faudrait les diriger « vers une agriculture plus biologique et plus respectueuse de l’environnement ».

    Source : AFP

    Fort de son expérience et de son ancrage territorial le CMR dénonçait déjà dans une tribune paru en 2015 (Pour une éthique agricole et rurale) : »Un système qui appauvrit et fragilise les femmes, les hommes, et les cultures du rural, en France et au delà. Le fonctionnement actuel de notre système de production agricole est fondé sur un principe de dérégulation destiné à assurer la liberté des échanges. En absence de règles, cette liberté se transforme en instruments de capitalisation, de spéculation financière et de pouvoir, visant à satisfaire les intérêts d’un petit nombre d’individus ou de sociétés qui imposent leur mode de fonctionnement au détriment du bien commun. Nous déplorons en conséquence, un appauvrissement du tissu rural et humain, et des atteintes aux valeurs qui nous réunissent« .

  • Forum sur la transition écologique « plus belle la terre »

    Forum sur la transition écologique « plus belle la terre »

    Forum organisé par le CMR Pas-de-Calais (Chrétiens dans le Monde Rural) aidé de l’EDAR (Équipe Diocésaine d’Animation en Rural)

    Il est 9h00, et nous sommes à pied d’œuvre pour installer les tables, les chaises, les grilles d’exposition prêtées par la municipalité de St Laurent et monter 2 tonnelles supplémentaires à celles déjà présentes sur la base.

    Il bruine mais cela n’empêche pas la bonne humeur et le plaisir de se retrouver pour proposer cette journée de découverte de belles initiatives locales existantes sur l’Artois et la Gohelle.

    Des élèves du lycée Senez d’Hénin Beaumont sont venus faire l’accueil et des jeunes musiciens ont animé toute la journée.

    Acheter des meubles relookés, des produits équitables, consommer local, utiliser un frigo solidaire, recycler ses tee-shirts ou chaussettes usagées, trier nos déchets, cuisiner les fruits abîmés, utiliser le vélo plutôt que la voiture pour les petits trajets, sont des actions à la portée de tous.

    Nous pouvons aussi mettre des hôtels pour les abeilles, des nichoirs pour les oiseaux, et des mangeoires pour les aider à passer l’hiver en les nourrissant, planter des haies arbustives, acheter une énergie verte, participer au financement d’un projet écologique et solidaire, …

    L’Église réfléchit et montre l’exemple à travers l’association « Église Verte ». Le CMR (Chrétiens dans le Monde Rural), mouvement d’action catholique et d’éducation populaire, dans son dernier congrès proposait comme chemins des possibles de « Consommer autrement » et d’avoir « une économie co-opérante au service du bien commun ».

    Chaque geste que nous faisons contribue  au changement. À nous citoyens, chrétiens ou non, de nous « bouger ».

    Quand le consommateur devient « consomm’acteur », il pose un geste politique.

    À nous de dire et de montrer par nos actes, que nous voulons vivre sur une planète belle et propre, car nous n’en avons qu’une et qu’il n’y a pas de plan B !

    Sylvie Preux et Bénédicte Neuts

     

     

     

  • Un pacte pour la transition écologique

    Un pacte pour la transition écologique

    Annie Rauwel, membre du CMR Nord-Lille, nous raconte son engagement au CMR mais aussi pour l’écologie, l’environnement et l’agriculture.

    Je viens du Nord, entre Lille et Dunkerque, dans les monts des Flandres. J’étais permanente à l’ACE et au MRJC quand j’étais jeune. Au niveau de l’assemblée diocésaine, je suis déléguée du CMR au CCFD – Terre solidaire. Je fais aussi partie d’Artisans du Monde et de Terre de Liens. Récemment, je me suis investie dans « Ensemble pour le climat Hauts de France (EPLC) et localement Flandre Climat » dans le but de créer un collectif pour faire avancer cette question-là auprès du politique. Chacun son petit geste pour l’écologie c’est très bien, mais il faut qu’au niveau des lois ça bouge.

    Cet été j’ai participé aux Université d’été du CMR parce que je me sens très concernée par la question de l’agriculture qui recoupe mes engagements par ailleurs : le CCFD – Artisans du Monde qui soutient les petits producteurs par le commerce équitable dans les pays du Sud, mais aussi de plus en plus dans le nord – Terre de Liens qui favorise l’installation des paysans sur quelques hectares pour une agriculture paysanne et biologique. Ça me paraissait cohérent d’essayer de faire avancer au CMR toute cette dimension internationale.

    Dans nos réflexions, nous avons relevé l’importance de prendre le temps, le temps de voir pousser, le temps d’échanger avec les producteurs, la joie d’être dans la nature, le fait que les paysans puissent vivre dignement de leur travail, le rôle primordial de l’alimentation au niveau de la santé, le fait d’être des consom’acteurs… On sait aujourd’hui qu’on est allé trop loin dans le productivisme. Pour notre santé comme pour celle de la terre et pour la biodiversité, aidons les agriculteurs à revenir à une agriculture plus raisonnable, à dimension humaine.

    Je suis très enthousiaste d’aller au congrès à Tarare en 2020. Je crois que ce sera un moment très festif, très convivial et surtout très riche aussi bien pour chacun des participants que pour le mouvement en termes d’échanges pour faire avancer des idées.

    Malheureusement, il est en marche le dérèglement climatique. Il faudra s’adapter, mais il faut aussi prendre des mesures radicales pour retrouver un équilibre pour la terre, pour l’humain, pour la biodiversité, pour préserver les abeilles… Si certaines variétés d’arbres dans nos forêts sont en train de mourir, c’est à cause de tous ces dérèglements dus au réchauffement climatique. On nous a dit que nous avons deux ans, mais il y a déjà un an de passé. Et que font les politiques ? Ils prennent des mesures, mais elles sont très insuffisantes. Il faut vraiment un investissement massif et financier et des lois pour contenir le plus possible le dérèglement climatique. Il y a des marches pour le climat, des initiatives (zéro déchet par ex…) mais ce n’est pas suffisant. On ne peut pas dire aux gens « ne prenez plus votre voiture » et en même temps supprimer les petites gares. Il y a des choses qui clochent ; il faut être cohérent.

    Il faut agir à tous les niveaux. Artisans du Monde, ce n’est pas seulement de la vente, c’est aussi de l’éducation et du plaidoyer pour faire changer les lois ; c’est pareil pour le CCFD. Les plaidoyers ne sont pas du lobbying, ils servent le bien commun ; c’est pour la terre et non pour des intérêts privés.  Tout le monde peut agir par des pétitions ; ça a du poids. Il faut vraiment que les politiques bougent.

    A mon avis, c’est au niveau municipal qu’on peut déjà agir. Prochainement, il y aura des élections municipales. On peut créer des petits collectifs pour demander aux candidats de s’engager dans le « Pacte pour la transition ». Il existe un site : www.pacte-transition.org .

    Ce pacte propose 32 mesures : des propositions concrètes pour ralentir le dérèglement climatique, des propositions par rapport aux plus démunis, aux exclus, par rapport à l’environnement, par rapport à la restauration collective locale… On invite les candidats à s’engager sur au moins 10 d’entre elles. Une fois qu’ils sont élus, le collectif vérifie qu’ils tiennent leurs engagements. Notre rôle de citoyen n’est pas juste « donner notre voix » puis on s’en lave les mains. On peut travailler avec les élus, les accompagner et leur montrer qu’on est auprès d’eux pour que leurs engagements puissent aboutir.

    Des collectifs pour le climat existent déjà (comme par exemple Flandre Climat) et peuvent s’inscrire dans cette démarche. Mais les citoyens, ou les associations peuvent se mettre ensemble pour créer un nouveau collectif et ce, dans chaque village, (il y en a déjà 916) Rendez-vous sur le site : www.pacte-transition.org

    Annie Rauwel, en équipe CMR (fédération Nord Lille)

     

  • Les femmes, une chance pour l’agriculture

    Les femmes, une chance pour l’agriculture

    Les femmes, une chance pour l’agriculture

    Sous ce titre positif, le CMR vous invite à regarder ensemble la place et le rôle particuliers des femmes dans les évolutions du monde agricole.

    Les femmes en agriculture sont bien souvent :

    impliquées dans le lancement d’activités nouvelles qui permettent à la profession de s’ouvrir vers l’extérieur,

    défenseuses de l’égalité dans la répartition du travail,

    en première ligne pour regarder les difficultés en face,

    multi-fonction, multi-tâches, en exerçant parfois une profession extérieure pour garantir un certain équilibre, humain et financier,

    d’une influence réelle sur les activités d’élevage et leur évolution, notamment… et sur les décisions à prendre concernant la transition écologique.

    Une journée de témoignages et d’échanges à laquelle le réseau Agriculture et Alimentation du CMR est heureux de vous convier !

    Intervenants :

    Véronique Louazel ( réseau Solidarités Paysan) / Bénédicte Willemart (ACRF-Femmes en milieu rural, Belgique) / Alexis Annes (sociologie rurale, ESAP-Toulouse)

     

    Le vendredi 29 novembre 2019 de 9h30 à 16h30

    Salle Jussieu (CCFD) 12 rue Guy de la Brosse 75005 Paris

    métro : Jussieu (lignes 7 et 10)

     

     

    Inscrivez-vous ! https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfBAMAu7_VXYqdzy0EDOfYFbmUuGQagAClhznWzl4N6OoPZEA/viewform

    Contact : Marie-Laure de Noray-Dardenne, CMR

    01 69 73 25 29  mldenoray@cmr.cef.fr

    CMR standard : 01 69 73 25 25

     

  • Témoignage : de la JAC au CMR

    Témoignage : de la JAC au CMR

    En l’an 2000, lorsque l’âge de sa retraite a sonné, signant son retour au pays, Jacquelin Séphard a rejoint une équipe CMR. Elle évoque les bienfaits de son engament au sein de notre mouvement.

    Dans ma jeunesse, après mon bas, j’ai fait « un service social », suggéré par mon père, qui considérait que la pension nous coupait du monde et de la vraie vie ! Je me mis donc au service de jeunesse de Mazangé, créant une équipe de « Cœurs Vaillants » et « Ames Vaillantes » (ACE), et fis connaissance de la Jeunesse Agricole Catholique (JAC), mouvement d’éducation populaire où les échanges en équipe de la vie de chacun me firent connaître le milieu paysan.

    Quand je revins au pays, après ma professionnelle d’institutrice, mes amis d’antan m’invitèrent au congrès CRM à Lourdes en 2000, pour me présenter ce qu’était devenu le mouvement. Ce fut une expérience extraordinaire de voir toute la France rurale représentée avec, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, toutes les particularités, les productions dans chaque région et la fierté de s’exprimer, par des sketches, des chants ou des ateliers. On ressentait une joie, une dignité, une espérance dans l’avenir qui faisait chaud au cœur. Le congrès choisit comme slogan : « Des ruraux bâtissent un avenir solidaire, pourquoi pas vous ? ».

    A travers le congrès quinquennal, le CMR crée, invente avec d’autres, des solutions pour mettre plus de « vivre ensemble » dans les zones rurales. Nous voulons bâtir un avenir solidaire, une espérance partagée. Au congrès 2020, la Clameur du Rural prendra toute son importance. Il aura lieu à Tarare dans le Rhône.

    Démarche de réflexion chrétienne

    Mais…en attendant ce grand rendez-vous, que se passe-t-il à la base ?

    Plusieurs équipes se retrouvent régulièrement. Nous nous rassemblons chaque mois chez l’un ou l’autre pour partager, chacun en confiance, un fait de vie, une action, un événement heureux ou angoissant, dans lequel il est impliqué.

    Nous réagissons, débattons, approfondissons nos convictions sur l’un des faits évoqués par l’un d’entre nous. Nous nous mettons à l’écoute de la parole de Dieu, un texte d’évangile pour éclairer ce fait de vie.

    Nous cherchons ce que nous pouvons entreprendre pour mieux vivre ensemble.

    Fête de l’amitié et vacances-formation

    En septembre, une équipe invite tous les membres du département à la découverte de son village. Chaque été, le CMR organise des vacances-formation dans des régions différentes. L’an dernier, ce fut à Cudos en Gironde ; que 76 personnes de 2 à 82 ans, venues de toute la France, ont posé leur valise pour une semaine de formation sur le thème suivant : « une semaine pour parler de dignité », en se référant à la pensée sociale de l’Église et à l’évangile. Les enfants et les adolescents ont aussi échangé sur le respect à l’école et dans le sport. Chaque après-midi, des sorties à la découverte de la région étaient proposées par nos hôtes ou nous pouvions la découvrir librement en famille.

     

  • Politique agricole commune : «Servir l’intérêt général plutôt que l’agrobusiness»

    Politique agricole commune : «Servir l’intérêt général plutôt que l’agrobusiness»

    Dans une tribune au Parisien-Aujourd’hui en France, « La plateforme Pour une autre PAC », dont le CMR est membre, invite paysans et citoyens à se rassembler le 22 octobre devant le Parlement européen à Strasbourg. Le CMR 67 participera à cette action avec le CMR national.

    Mardi prochain, le candidat à la fonction de commissaire européen à l’agriculture, Janusz Wojciechowski, sera auditionné par les eurodéputés, qui devront juger de son adéquation au poste. Qui est-il ?

    D’un côté, à la Cour des comptes européenne, il a soutenu des positions audacieuses sur le bien-être animal, les petites fermes, et dénoncé le manque d’ambition écologique des propositions de la Commission pour la réforme de la politique agricole commune (PAC). D’un autre côté, il émane d’une famille politique à l’ambition environnementale minime et hostile à un cadre européen fort. Les eurodéputés obtiendront-ils de lui assez de garanties pour lui accorder leur confiance ?

    Par ailleurs, Frans Timmermans, probable vice-président de la Commission chargé de la stratégie verte de l’UE, devrait poser les fondements d’une politique alimentaire intégrée, « de la fourche à la fourchette ». Cela permettrait une convergence cohérente entre agriculture, santé, environnement, bien-être animal et développement. Une perspective dans laquelle la réforme de la PAC doit s’inscrire.

    Enfin, Phil Hogan, ancien commissaire à l’agriculture, chantre du libre-échange et de la dérégulation, passerait au commerce, ce qui est inquiétant pour la souveraineté alimentaire globale. En résumé, ces choix augurent d’un difficile exercice d’équilibre pour la nouvelle Commission si elle veut se montrer à la hauteur de l’enjeu vital auquel nous faisons face !

    Aujourd’hui en Europe, les campagnes sont dans l’impasse du modèle productiviste. Au lieu d’être nourricière, l’agriculture est majoritairement organisée comme une industrie : productions uniformisées niant la diversité des territoires, concurrence internationale exacerbée, chimie de synthèse et mécanisation systématisées, négation de la sensibilité et des besoins des animaux, obsession quantitative et non qualitative… Les feux de cet été en Amazonie, liés notamment à nos importations de soja, ont rappelé les conséquences écologiques folles de cette course au moindre coût économique.

    Ce faisant, l’agriculture industrielle a significativement appauvri les savoir-faire locaux des paysans, ignoré le bien-être animal, dégradé la biodiversité, altéré la fertilité du sol et contribué à la crise climatique. Le modèle productiviste a un temps fait illusion mais aujourd’hui les rendements et les revenus des paysans sont à la baisse. L’impasse est totale : environnementale, sociale, sanitaire, culturelle et éthique.

    En soutenant ce modèle, la PAC nous mène à l’échec. Aujourd’hui, elle incite les agriculteurs à produire plus, sur des surfaces toujours plus grandes, pour une rentabilité toujours plus faible : nombre d’entre eux ne s’y retrouvent plus et ne s’en sortent pas.

    En parallèle, soutenant des « fleurons » de l’agroalimentaire avec l’argent public, la PAC contribue aux prix artificiellement bas de nos exportations dans les pays du Sud dont elle sape l’agriculture vivrière, tout en ralentissant l’essor d’alternatives justes, saines et durables chez nous. La PAC est en cours de réforme. Celle-ci doit être radicale pour sortir de l’impasse !

    Pour une autre PAC propose d’utiliser les milliards d’euros de la PAC pour une transition effective de l’agriculture européenne. En moins de dix ans, nous pouvons accompagner tous les producteurs vers l’agroécologie paysanne, notamment via l’agriculture biologique. C’est possible et indispensable ! Cela rétablira aussi la confiance entre paysans et consommateurs.

    L’avenir de notre agriculture et de notre alimentation est entre les mains de nos dirigeants européens. C’est pourquoi, le mardi 22 octobre 2019, avec nos partenaires allemands, nous organisons devant le Parlement européen de Strasbourg un rassemblement de paysans et citoyens venus de toute l’Europe. Exigeons que la prochaine PAC soit enfin juste, saine et durable, pour servir l’intérêt général et non celui de l’agrobusiness. Rejoignez-nous !