Mois : février 2018

  • Vacances formation 2018: Les inscriptions sont ouvertes !!!

    Vacances formation 2018: Les inscriptions sont ouvertes !!!

    Les vacances formation du CMR sont de retour!

    Sur le thème de:

    [*« Égalité, Fraternité : la dignité pour chacun »*]

    Cette semaine de Vacances-Formation se déroulera du 11 au 18 août 2018 à Cudos (Gironde).

    La dignité au quotidien: une place pour chacun

    Présentation VF 2018

    Les inscriptions sont, à présent, ouvertes!!!

    Vous trouverez ci dessous le bulletin d’ inscription à retourner au CMR avant le 30 juin 2018.

    Bulletin d’inscription VF 2018

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    A bientôt à Cudos!

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  • Ouverture du salon de l’agriculture 2018

    Ouverture du salon de l’agriculture 2018

    Le Salon international de l’agriculture s’ouvre ce samedi 24 février. Comme en 2016, une délégation d’évêques passera la journée du 26 février au salon. A cette occasion, ils délivrent un message aux agriculteurs dans lequel ils s’interrogent sur « quelle agriculture voulons-nous pour demain ? ».

    − Le Communiqué du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France du 21 février 2018, lire ici.
    − Lecture commentée du communiqué par le site Eglises et Ecologies, lire ici.
    Dans son communiqué publié cette semaine et envoyé aux évêques, le CMR propose une réponse, en soutenant un modèle « d’agriculture familiale viable ».

    COMMUNIQUE DE PRESSE
    Lundi 19 février 2018

    Pour une agriculture familiale viable

    A l’occasion du salon de l’agriculture, le CMR rappelle qu’il défend un mode de production respectueux de l’environnement et de la dignité humaine.

    Les Etats généraux de l’alimentation ont montré les dysfonctionnements au niveau de la chaîne production – transformation – consommation. Le mode de fonctionnement actuel, délibérément dérégulé, rétribue les agriculteurs-trices en dessous de leurs coûts de production et conduit une proportion importante d’entre eux à des situations de faillite économique et de désespoir.

    A travers ses initiatives et ses équipes implantées dans les territoires ruraux, le CMR participe aux débats sur les types d’agriculture qui se tiennent dans le cadre de la future PAC post 2020 et de la préparation du projet de loi Alimentation.

    En écho à l’appel du pape François dans Laudato Si’, le CMR souhaite promouvoir les formes d’exploitations agricoles dont la taille permet de valoriser les ressources humaines, de soutenir les activités économiques en milieu rural, de gérer les ressources naturelles face aux enjeux climatiques et environnementaux, et d’assurer des bénéfices sociaux et sociétaux pour l’ensemble des populations en France et dans le monde.

    Pour une production alimentaire de qualité accessible à tous, le CMR invite à soutenir un mode d’exploitation familiale viable, conformément aux orientations qu’il s’est donné à son dernier congrès.

    Contact presse : Mélanie CACACE – 01 69 73 25 26
    www.cmr.cef.fr
    Des exemples d’initiatives menées localement par le CMR

    Nous vous invitons également à prendre connaissance de la lettre du MRJC aux évêques

  • « Quel monde voulons-nous pour demain ? »

    « Quel monde voulons-nous pour demain ? »

    « Quel monde voulons-nous pour demain ? »

    C’est sur cette question que se sont ouverts le 18 janvier 2018 les États généraux de la bioéthique. Ceux-ci doivent durer six mois et aboutir à une nouvelle loi sur la bioéthique à la fin de l’année 2018.

    Le CMR, vous propose un dossier complet sur les Etat généraux de la bioéthique afin de vous permettre d’appréhender le sujet de façon plus simple et plus globale. Que ce soit en équipe, en fédération mais aussi individuellement, il est important que nous « les chrétiens dans le monde rural » puisons exercer pleinement notte mission de citoyen en participant au débat.

  • FIMARC : lettre d’info n°24

    La Fédération Internationale des Mouvements d’Adultes Ruraux Catholiques (FIMARC) regroupe une cinquantaine de mouvements dont 25 mouvements adhérents et autant de mouvements associés répartis sur 4 continents : Afrique, Amérique latine, Asie et Europe. La FIMARC défend et promeut un développement du monde rural basé sur le respect de la dignité des personnes, le partage et la solidarité entre ruraux et paysans et entre ruraux et urbains. La FIMARC se positionne porte-parole du monde rural dans les instances des Nations Unies, de la Société Civile et au sein de l’Eglise.

    Nous vous invitons à découvrir le nouvelle lettre d’information :

  • « Vivre et s’installer en rural aujourd’hui »

    Cette journée, co-organisée par le MRJC 41 et le CMR 41, a réuni 35 personnes dans la salle des fêtes de Landes-le-Gaulois, petit village de 700 habitants situé à 15 km de Blois. Quatre temps forts ont ponctués cette journée, accompagnés chacun d’un débat avec la salle.

    Une conférence gesticulée d’Aline Coutarel du MRJC ayant pour thème : « Être de là-bas à être d’ici, le parcours d’une jeune rurale à la recherche de son territoire » a démarré notre journée.

    Aline travaille au MRJC National. Elle se définit comme une « jeune rurale de campagne », « une mi néo rurale de seconde génération ». Elle a grandi dans un village du Tarn: « un milieu rural désertifié ». Avec le souci de nous faire participer, elle nous fait dire en quelques mots ce qu’évoque jeune et rural pour nous : « jeune paysan, campagne, le car pour aller au collège/lycée, un village, artisanat, oisiveté, indépendance, petit commerce, regroupements scolaires, parents taxis, désert médical, absence de loisirs, beaucoup d’associations, maison de retraite, aller chercher son pain, interconnaissance »…

    Aline a toujours senti que l’intégration dans son village était compliquée car ses parents n’étaient pas « d’ici ». Elle a parlé harcèlement scolaire au collège, mobilité avec l’attente de grandir pour avoir une mobylette puis le permis de conduire. « Le passage du permis en rural est de 18 ans et 3 mois » Aline part ensuite faire un DUT Carrières Sociales à Figeac et nous apprend que 47% des bacheliers ruraux font un bac+2 contre 38% des urbains qui font des études plus longues. Elle évoque pour les jeunes qui vivent en rural 3 façons d’appréhender le milieu rural. C’est un refuge quand on s’y retrouve de temps en temps, un piège car il n’y a rien à y faire, on s’ennuie et quand on le choisit : un espace des possibles : engagements associatifs, installation, réseau…

    Elle soulève aussi les questions de la difficulté d’une culture commune qui se construit ensemble à partir des traditions et de l’acceptation de l’autre tel qu’il est et en particulier l’homosexualité dont on ne parle pas en milieu rural.

    En conclusion Il faut que les jeunes ne soient plus ignorés des politiques publiques et des institutions. Aline nous invite à replacer l’humain dans le quotidien et repenser la place des agriculteurs dont la moitié à disparu en 50 ans et croire aux alternatives pour, à nouveau habiter le rural. Il est urgent que les jeunes du rural se réapproprient leur citoyenneté et qu’ils puissent : Vivre, agir et travailler sur leur territoire.

    Après un repas partagé…fort convivial, Bertrand Coly présente les grandes lignes du rapport du CESE (Conseil Économique, Social et Environnemental) ayant pour titre : « La place des jeunes dans les territoires ruraux » Bertrand représente les associations de jeunesse au sein de cet organisme. Ce rapport, coréalisé par Danielle Even et Bertrand Coly, est le fruit d’un travail d’enquêtes, de témoignages et de rencontres auprès des acteurs de la jeunesse qui a été mené de juillet à décembre 2016. La commande a été faite par l’ancien ministre à la jeunesse avec pour objectif de mieux connaître les jeunes ruraux. Ce rapport concerne les 16-30 ans et comporte différentes thématiques que nous avons retrouvées dans la conférence gesticulée d’Aline. L’insertion professionnelle est encore plus difficile car le taux de chômage est plus élevé chez les jeunes ruraux et encore plus chez les femmes, les inégalités hommes/femmes avec une division plus genrée dans le rural comme le chômage, les loisirs. La mobilité « pompe » 25 % des ressources de la personne mais le permis de conduire, indispensable, est source de libération. Il est souligné l’engagement des jeunes ruraux dans les associations (à 18% en rural contre 13% en milieu urbain). Le rapport montre que les politiques publiques s’intéressent peu aux jeunes. Il fait des préconisations telles que la création d’une compétence « jeunesse » obligatoire dans les communautés de communes et d’un pacte Jeunes Ruraux via les contrats de ruralité, la mise en place des campus ruraux de projets : service civique en rural, SVE (Service volontaire européen), Erasmus…

    Si vous souhaitez mieux connaitre le contenu de ce rapport, il est disponible sur le site du CESE (www.lecese.fr) ou auprès de B.Coly ( bertrand.coly@lecese)

    En guise de « conclusion »… Cette belle journée a permis de mieux appréhender la diversité et la richesse humaine de nos territoires ruraux, de voir concrètement le dynamisme qu’ils peuvent porter malgré des handicaps « divers et variés ». Tout cela a de quoi redynamiser nos Mouvements !