Mois : juillet 2016

  • 1. Présentation du CMR

    1. Présentation du CMR

    Une aide à la réflexion et à l’action

    Avec ses 950 équipes locales et ses 84 fédérations départementales, l’association Chrétiens dans le Monde Rural (CMR) soutient l’engagement de ses membres dans les associations, dans la politique locale et dans l’Église.
    Elle soutient la formation et la réflexion sur les grandes mutations actuelles par la proposition de conférences-débats, journaux, site internet, participation à la vie du mouvement, « vacances formation »…

    Un travail en réseau

    En lien avec des partenaires d’Église et de la société civile (CCFD-Terre Solidaire, Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne, Action Catholique des Enfants, Solidarité Paysans, PAC 2013, etc), le CMR cherche à impulser de nouvelles dynamiques.

    Le rural a de l’avenir !

    La ruralité aujourd’hui, c’est la diversité : territoire de vie sociale et économique, lieu de production alimentaire, réserve de biodiversité, espace récréatif… Ses habitants ne doivent pas être tributaires des seuls besoins et nécessités du monde urbain. Des coopérations et des liens sont essentiels à développer.

    L’espérance est au cœur du monde

    Nous croyons que vivre cette époque est une chance extraordinaire. C’est pourquoi nous aimons le monde d’aujourd’hui tel qu’il est, avec passion, comme il est aimé de Dieu, source d’Amour.

    Un vivre-ensemble solidaire sur les territoires

    Pour parvenir à cet objectif, l’association s’est fixée pour but :

     De pourvoir à l’éducation, à la formation critique, au développement complet de ses membres.

     De susciter entre eux tous services d’entraide et de soutien moral et matériel.

     De développer la prise en compte des groupes sociaux en rural et d’initier des réseaux de proximité sur des centres d’intérêts.

     De favoriser l’émergence des projets citoyens contribuant à :

    • L’aménagement du territoire et le développement local
    • L’engagement citoyen et la démocratie participative
    • L’animation du milieu rural
    • L’agriculture, l’environnement et la solidarité internationale
    • La solidarité de proximité et la lutte contre les précarités

    Engagés dans la vie locale, les membres du CMR sont présents dans les champs :

     politique (conseils municipaux, mairies, etc.) ;

     économique (agriculture, entreprises, coopératives, etc.) ;

     social (syndicalisme, CCAS, associations de parents, etc.) ;

     culturel (cinémas associatifs, clubs culturels, etc.).

    Ils contribuent, depuis cette diversité d’approches, à animer les territoires ruraux, en visant l’intérêt général et en se positionnant comme citoyens qui veulent contribuer à la transformation sociale. Ils s’intéressent de ce fait aux questions liées au développement, dans le temps (développement durable) et pour tous (solidarité internationale, avec des associations comme le CCFD-TS…).

  • DRC : Faire de la politique autrement en impliquant tout le monde

    L’équipe nationale d’aumônerie diversifiée met à votre disposition la démarche de réflexion chrétienne à partir des « Chemins des Possibles »

    « Une personne, une voix, ou faire de la politique autrement » Extrait de la revue Agir en Rural n°101

    DRC -Politique

  • DRC : Epanouissement personnel

    L’équipe nationale d’aumônerie diversifiée met à votre disposition la démarche de réflexion chrétienne à partir des « Chemins des Possibles »

    « Épanouissement personnel et vivre ensemble  » Extrait de la revue Agir en Rural n°101

    DRC : Epanouissement personnel

  • DRC : Egalité et Fraternité

    L’équipe nationale d’aumônerie diversifiée met à votre disposition la démarche de réflexion chrétienne à partir des « Chemin des Possibles »

    « Égalité et fraternité : la dignité pour chacun » Extrait de la revue Agir en Rural n°101

    DRC : Egalité et fraternité

  • DRC : Une économie co-opérante

    L’équipe nationale d’aumônerie diversifiée met à votre disposition la démarche de réflexion chrétienne à partir des « Chemins des Possibles »

    « Une économie co-opérante au service du bien commun » Extrait de la revue Agir en Rural n°101

    DRC-CMR-Economie-cooperante.pdf

  • DRC: Consommer autrement

    L’équipe nationale d’aumônerie diversifiée met à votre disposition la démarche de réflexion chrétienne à partir des « Chemins des Possibles »

    « Consommer autrement, habiter la Terre » Extrait de la revue Agir en Rural n°101
    DRC : Consommer autrement

  • DRC : Le CMR, lieu de vie en Eglise

    L’équipe nationale d’aumônerie diversifiée met à votre disposition la démarche de réflexion chrétienne à partir des « Chemins des Possibles »

    « Le CMR : lieu de vie en Eglise » Extrait de la revue Agir en Rural n°101

    DRC – CMR lieu de vie

  • Prendre du recul par rapport au terrorisme

    Le terrorisme est un problème complexe qui pose quatre questions principales :

    1. Des pays musulmans du Proche-Orient sont à l’origine du terrorisme djihadiste : cela pose la question du rapport entre religion et politique.
    2. Nos pays occidentaux ont colonisé ces pays dans le passé car leur sous-sol recèle « l’or noir » ; puis ces pays sont devenus indépendants ; enfin nous y avons mené différentes guerres depuis 1991. Cela pose la question du rapport entre les pays occidentaux et les pays du Proche-Orient.
    3. Les terroristes qui frappent nos pays occidentaux y sont généralement nés. Qu’ils soient d’origine musulmane ou non, ils ont un jour basculé dans l’action violente. Cela pose la question de la spiritualité dans nos sociétés occidentales.
    4. Les terroristes se définissant comme les « vrais musulmans », cela pose la question de la place de la religion musulmane dans nos sociétés occidentales.

    1. L’Occident chrétien a mis de nombreux siècles à pratiquer la distinction entre le religieux et le politique. En France, il fallut attendre 1905 pour séparer nettement les deux. Spontanément, une philosophie ou une religion se présente comme un système global d’explication du monde : elle prétend « naturellement » régir tous les aspects de la société. C’est bien sûr encore le cas dans les pays musulmans, sauf peut-être en Turquie, marquée par une philosophie laïque… mais les évènements récents montrent que la séparation des deux domaines est douloureuse. A long terme, la solution est évidemment la séparation de l’Etat et des religions, sinon le politique instrumentalise le religieux et cela peut aller jusqu’au djihad guerrier.

    2. Depuis la fin de l’URSS, les pays Occidentaux n’ont cessé de faire la guerre au Proche-Orient : 1991, guerre du Golfe sous couverture onusienne pour faire sortir l’armée irakienne de Saddam Hussein du Koweit qu’il avait envahi en 1990 ; 2001, guerre en Afghanistan suite aux attentats du 11 septembre aux USA ; 2003, l’Irak est envahi par les USA, sans autorisation de l’ONU et sous un faux prétexte ; 2015, Daech, qui s’est installée sur les ruines de la Syrie et de l’Irak, est combattue par plusieurs pays occidentaux, dont la France. On ne peut pas dire que les attentats de Daech nous tombent dessus sans raison…

    3. Les djihadistes présentent des profils divers : certains sont en rupture avec leur famille musulmane ; d’autres sont en rupture avec leur famille chrétienne ou athée : tous ont un compte à régler. Comment se fait-il que nos sociétés qui se prétendent « avancées » génèrent une telle fascination de la mort ? Car c’est cela finalement le point commun à tous les extrémistes : la fascination de la mort. Cette vie ne vaut pas la peine d’être vécue, la vraie vie est APRES la mort. Ils prennent la promesse du Paradis au pied de la lettre. D’où la nécessité de l’interprétation spirituelle des textes religieux dans toutes les religions, par exemple pour expliquer que le sens profond du djihad est la lutte du croyant contre ses propres tendances mauvaises. D’où également la nécessité d’autorités spirituelles sérieuses. Sinon, nos jeunes se bricoleront un ersatz de spirituel sur Internet.

    4. Est-il possible d’être un bon musulman et un bon citoyen français ? Les djihadistes répondent non. Mais tout le sens de notre histoire répond oui. La France contemporaine est le fruit de terribles combats : Inquisition, Croisades, guerres de religion entre catholiques et protestants, persécution des juifs,… L’article 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 proclame :  » Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. » Chacun est libre de croire ce qu’il veut, c’est sa liberté intérieure. Les musulmans ont le droit de se vêtir comme bon leur semble, dans la mesure où le visage est découvert ; ils ont le droit d’avoir des mosquées pour pratiquer leur religion, dans la mesure où ils ne prônent pas le djihad guerrier.

    Yves Junet, le 27 juillet 2016
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  • Communiqué du CMR suite aux attentats

    Communiqué du CMR suite aux attentats

    Communiqué
    Montgeron le 26 juillet 2016

    A la suite du drame de ce matin à l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray et plus d’une semaine après celui de Nice, le mouvement Chrétiens dans le Monde Rural (CMR) exprime sa compassion à l’égard de l’ensemble des familles, des proches des victimes et des blessés et espère qu’ils trouveront auprès de leur entourage le réconfort et le courage dont ils auront besoin.

    Face à ces actes de terreur, le CMR s’interroge sur les raisons qui ont pu conduire des hommes à tant de haine et à de tels passages à l’acte. Le CMR se questionne sur ces différentes manifestations de violences qui imprègnent de plus en plus notre société. Comment en sommes-nous arrivés-là ?

    A la recherche du bien commun dont le bien vivre ensemble et la sécurité sont des fondements, le CMR est persuadé que des lieux de parole interculturels sont indispensables pour échapper à la fois à la peur, à la tentation de vengeance, à la demande d’hypersécurité, au repli sur soi, à la tentation de baisser les bras, ou encore à la recherche de solutions-miracles ou de boucs émissaires.

    Le CMR appelle donc chacun.e d’entre nous à garder confiance et à être attentif à la souffrance psychique de ceux qui sont en détresse. Il encourage chacun.e à se retrouver, à se rassembler, à aller à la rencontre de l’autre pour réfléchir et à inventer des solutions pour vivre ensemble et agir en femmes et hommes de paix.

    Le CMR invite les citoyen.ne.s à rappeler aux élu.e.s leur responsabilité, pour agir avec discernement et mettre en œuvre des solutions autres que violentes. Pour cela, il convient d’investir plus que jamais dans le développement d’associations d’Education populaire et culturelles plutôt que de miser sur une politique sécuritaire à l’efficacité incertaine.

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