Personne n’ignore la crise qui touche en ce moment le monde agricole. Il est bien normal que dans le monde rural, nous cherchions à comprendre cette crise, mais notre regard de chrétien nous pousse aussi à nous soucier des agriculteurs qui en sont victimes.
Mois : octobre 2009
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Vivre ensemble le rural
Cette rencontre entre agriculteurs et consommateurs (que nous sommes tous) sera un temps d’expression et de découverte mutuelle. « L’agriculture en France aujourd’hui », document publié par la Conférence des évêques de France, sera le support de la réflexion autour de cette profession dont la mission est de cultiver la terre en la préservant et de nourrir ses habitants.
Partageant le même espace, mais pas toujours les mêmes attentes, il nous faut inventer un projet commun pour un avenir solidaire en milieu rural.Avec la participation de :
Pierre CAREIL, chargé du suivi des projets du CMR autour de l’agriculture et de la solidarité internationale,
Martin BOGNER, vicaire général du diocèse de Strasbourg,
Emile BLESSIG, député de la circonscription de Saverne.Au programme de la journée :
09h00 : Accueil
09h30 : Diaporama sur la situation de l’agriculture en France
aujourd’hui à partir du document des évêques.
10h10 : Réactions et échanges en petits groupes
10h40 : Pause
10h50 : Remontée des petits groupes et débat
12h00 : Repas
13h15 : Découverte de la Ferme Saint André de Friedolsheim et présentation de la dimension réinsertion sociale
14h00 : Intervention de Pierre Careil
« Les réalités que connaissent les agriculteurs et le monde rural dans son ensemble ouvrent diverses pistes d’action pastorale »
14h30 : Approfondissement et réflexion en petits groupes de deux axes pastoraux :
Les évolutions des territoires
L’environnement et l’avenir de la planète
15h15 : Pause
15h30 : Débat entre la salle et les intervenants
16h30 : A partir des réflexions de la journée, quel développement local possible ?
17h00 : Clôture de la journéeInformations pratiques :
Les enfants (à partir de 3 ans) seront pris en charge par des animateurs de l’ACE (Action Catholique des Enfants.
Le repas de midi sera préparé par la Ferme Saint André.
Participation aux frais (repas, salle,…) : 13,-€ par adulte – 6,- € par enfantInscription, par téléphone (03.88.21.29.64), par mail (CMR-67@wanadoo.fr) ou en renvoyant le talon ci-dessous avant le 28 octobre
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Donner… pour construire l’avenir !
Pour renforcer l’autofinancement et compenser les baisses de subventions aux associations, le CMR lance un appel aux dons.
Le soutien ainsi espéré vise deux actions phares en 2010 pour l’avenir des chrétiens ruraux :
• le congrès national qui se tiendra les 13, 14 et 15 mai 2010 à Pontarlier,
• la rencontre mondiale de la FIMARC (Fédération Internationale des Mouvements d’Adultes Ruraux Catholiques) au Paraguay du 10 au 24 mars 2010.
Pour en savoir plus, cliquez ici -
Pour un milieu rural solidaire !
Le monde rural est en souffrance… Des producteurs de lait ont interpellé la société : certains ont participé à des journées d’actions, d’autres ont fait la grève du lait… Certains en ont distribué à des consommateurs… Parmi eux, certains l’ont répandu à contre cœur… Quelques-uns ont bloqué la production de poudre de lait…
Un agriculteur raconte : « Depuis 8 mois nous n’avons pas prélevé de salaire… J’ai dû chercher des petits boulots cet été pour manger »…
Dans ce monde rural, divers secteurs sont en difficulté : l’artisanat, les services…
En agriculture des producteurs s’interrogent, et ceci est vrai pour tous les secteurs : en viande porcine, bovine, ovine, céréales, fruits, etc…
Tout ceci témoigne d’un monde agricole désemparé bien au-delà du secteur laitier.
Des agriculteurs ont le sentiment d’être peu à peu abandonnés. Pourtant l’agriculture n’est pas une activité comme les autres. Elle remplit une tâche essentielle qui est de fournir l’alimentation de tous nos concitoyens… Chacun a droit à la nourriture… Elle est indispensable pour vivre…
Les agriculteurs ont droit à une espérance dans une profession qui mérite d’être mieux reconnue.
Les agriculteurs ont droit à une reconnaissance de leur travail par une juste rémunération qui leur permette de vivre, et ceci partout dans le monde.Cette crise pose une question de fond : quel milieu rural voulons-nous ?
Pour le CMR, un aspect fondamental pour un milieu rural vivant c’est la solidarité entre les hommes, la solidarité entre les territoires. La crise produit du repli sur soi. Etre solidaire de son « proche », c’est déjà travailler à un milieu rural qui retrouve l’espoir et la justice.
Le CMR œuvre à maintenir une répartition équilibrée de l’agriculture sur tout le territoire, garante de la diversité des produits, de la qualité alimentaire, de l’aménagement et de l’entretien du paysage.
Le CMR, avec d’autres, veut promouvoir la souveraineté alimentaire. Produire davantage chez nous pour donner à des pays en voie de développement qui ont faim, n’est pas un développement durable, ni pour chez nous, ni pour le tiers monde !
Le CMR est convaincu que l’agriculture est plurielle et diverse. Cette diversité fait notre richesse. Elle contribue au maintien d’un tissu rural vivant. Nous avons besoin de tous nos agriculteurs. Nous avons aussi besoin d’artisans, de commerçants, de services publics, d’hôpitaux de proximité, de la poste, etc… Nous avons tous « notre pierre » à apporter pour construire un monde rural plus solidaire.
Le CMR 12 accompagne des agriculteurs. Il veut permettre le débat. Il propose des lieux de parole où chacun est écouté… Par ses propositions de rencontres, il met en relation des producteurs et des consommateurs. Il permet à ses membres de prendre du recul et de donner « sens » à leur vie.
Avec d’autres, il est acteur de lien social. Il cherche à mettre en place des solidarités de proximité. Dans les réunions d’équipe ou des temps ouverts à la population, les membres du CMR s’interrogent sur leurs choix personnels et collectifs de consommation.
Le CMR souhaite vulgariser des initiatives de vente directe, l’agriculture biologique ou toute autre forme d’agriculture qui réponde aux préoccupations et besoins de la société, de notre milieu rural.
Face à cette crise qui dure et qui use, le CMR appelle les responsables syndicaux et politiques au niveau local, départemental, national et européen à dialoguer, à être à l’écoute de la détresse des ruraux qui souffrent dans leur réalité quotidienne, à être solidaire concrètement de ces personnes et d’avoir comme préoccupation principale le devenir et la dignité des hommes et des femmes sur nos territoires ruraux.Le CMR est un lieu d’écoute et de partage ouvert à tous !
Contact : CMR12, 13 rue des frères de Turenne – 12000 RODEZ / cmr12@voila.fr
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Le CMR présent aux 2ème Assises nationales de l’EEDD
Les deuxièmes Assises nationales de l’Education à l’Environnement vers un Développement Durable se dérouleront les 27, 28 et 29 octobre 2009, à Caen, en région Basse-Normandie. Elles réuniront de 800 à 1000 participants. Co-pilotée et co-organisées par le CFEEDD et le Collectif régional d’EEDD bas-normand, elles porteront une attention constante à la méthode : diversité, qualité relationnelle, méthode d’animation, convivialité.
Deux personnes y représenteront le CMR.
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Actes des universités d’été d’août 2009
Du 3 au 8 août 2009, une centaine de membres du CMR se sont retrouvés à Saint-Laurent sur Sèvre, en Vendée, pour des universités d’été préparatoires au congrès national 2010. Retrouvez ici les principaux textes issus de ce temps de réflexion.
Lundi : Mot d’accueil du président aux universités d’été : Version PDF ou diaporama PPT
Mardi matin : Intervention de Pierre BRECHON, sociologue, co-auteur de La France à travers ses valeurs, éclairages sur quelques mutations fortes de notre société. : Version PPT.
Mardi après-midi : Intervention de Roger LE GUEN, sociologue, enseignant-chercheur à l’Ecole Supérieure d’Agriculture d’Angers, partant de leurs représentations, actualisation des repères sur la ruralité : Version PPT.
Mercredi matin : Intervention de Jacques WERSINGER, théologien, enseignant à l’Institut Catholique de Paris : l’Eglise d’aujourd’hui : qui est-elle ? A quoi sert-elle ? Quelles sont ses missions fondamentales ? Version PDF.
Jeudi matin : Intervention de Jean-Marc BOCQUET, vicaire épiscopal délégué à l’apostolat des laïcs du Diocèse de Cambrai : nouveaux éclairages sur l’évangélisation dans le contexte de la société actuelle marquée par le pluralisme des options, en invitant à sortir du complexe des grandes foules : Version PDF.
Vendredi : Journée créative !
Samedi matin : Synthèses de 4 groupes : deux participantes, le comité stratégique, l’équipe nationale d’aumônerie diversifiée et Jean-François Petit (ci-dessous). Les 3 premiers regards étant des pistes de travail, ils ne sont pas présentés sur l’espace réservé. Ils sont cependant accessibles en consultation aux participants sur demande par mail au siège. cmr@cmr.cef.fr.
Synthèse du fil rouge, Jean-François Petit, prêtre, docteur en philosophie, enseignant à l’Institut Catholique de Paris.
Un résumé a été publié chaque jour dans l’espace « Objectif 2010 » du site « public ».
Le lien vers l’émission de RCF et l’article de La Croix sont disponibles ici sur le site « public ».
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Crise du lait : Lettre aux Evêques de Rhone-Alpes
Chers Pères,
Depuis deux semaines la crise du lait s’est durcie sous la forme d’une grève engagée par les producteurs de différents départements, afin de demander aux responsables politiques et professionnels nationaux et européens l’instauration de mécanismes de régulation qui assurent une meilleure maîtrise du volume de production et un prix payé au producteur plus équitable.
A un moment crucial de cette crise, où les producteurs ont décidé de marquer une pause dans l’attente des conclusions de la réunion des ministres européens le 5 octobre à Bruxelles, nous saisissons l’occasion de votre rencontre à Lyon pour vous inviter à une parole collective prolongeant les prises de parole individuelles qui ont pu être les vôtres dans vos diocèses respectifs. Dans ce contexte nouveau, il reste cependant vital d’inviter les responsables économiques et politiques à rechercher des solutions acceptables à court terme et à s’engager pour une société régie par une organisation et des relations qui remettent l’homme au centre. Cette période de pause ne doit pas faire oublier l’enjeu que chacune et chacun, en tant que citoyen et consommateur, reste pleinement solidaire (pas de pause pour la solidarité !) des agriculteurs dans leur revendication d’un prix du lait plus équitable, respectueux de leur dignité et de leur travail.
L’actualité de la crise laitière ne doit pas non plus masquer les inquiétudes des producteurs de fruits et légumes ainsi que des viticulteurs, également touchés par l’absence de systèmes qui permettraient une double régulation des volumes de production et des prix.
En espérant que cette invitation à une parole collective reçoive un écho favorable de votre assemblée, nous vous assurons, Chers Pères, de notre collaboration à la mission qui est la vôtre d’annoncer une Parole de justice et d’espérance dont notre monde rural a encore davantage besoin en ces temps de crise. Une Parole qui rappelle le primat de la dignité humaine, aujourd’hui bafouée, sur l’économie.
Bien fraternellement en Christ,
Les responsables des fédérations CMR (Chrétiens en Monde Rural) de la Région Rhône-Alpes
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La crise agricole… au cœur de la crise mondiale !
Les images des agriculteurs épandant des milliers de litres de lait dans les champs ont pu heurter… d’autres ont préféré distribuer le lait gratuitement. Ces gestes ont voulu interpeller les consciences des uns et des autres… les producteurs laitiers ne sont pas les seuls à traverser des difficultés… car les productions de porc, du lapin, des fruits, des céréales connaissent la même chute des prix.
La commission Agricole du CMR (Chrétiens dans le Monde Rural) a partagé la situation du Monde Agricole… sa réflexion a fait ressortir quelques convictions :
la loi du marché laissé à son seul jeu ne peut conduire qu’à des disparités grandissantes et qu’à éliminer les plus faibles (populorum Progresso n°8). « Il n’est pas possible d’accepter que des processus aveugles et des intérêts spéculatifs décident seuls de la valeur du travail » Mgr Castet.
Les productions agricoles ne peuvent être traitées sur le marché mondial comme les autres produits industriels. Compte tenu des variations climatiques, une régulation est nécessaire au plan européen et mondial. C’est de la responsabilité du monde politique.
Comme tout travailleur, « les agriculteurs ont droit à une reconnaissance de leur travail par une juste rémunération qui leur permette de vivre avec leur famille et de conduire leur exploitation. » (Evêques de Bretagne)
Les revenus des agriculteurs sont soumis aux aléas climatiques et au prix. L’étalement des années exceptionnelles autorisé par la fiscalité entraine à investir quand les revenus sont très bons. Le remboursement des années suivantes peut très fragiliser les exploitations dans les périodes difficiles surtout quand elles reviennent souvent ?
Au cours des huit dernières décennies, le Monde Agricole a su trouver des voies pour maîtriser la production et la commercialisation (par ex : les coopératives). Aujourd’hui, des agriculteurs cherchent à produire et à vendre autrement. Cette recherche doit être soutenue pour inventer de nouvelles manières de faire.Dans notre société, d’autres groupes sociaux expriment de graves inquiétudes. Des milliers de salariés perdent leur emploi, expriment d’une manière ou d’une autre leur désespoir… consommer toujours plus pour relancer l’économie est une fausse piste ! Alors interrogeons-nous !
quelle société voulons-nous pour que l’économie soit au service de l’épanouissement de tout homme et de tout l’homme ? « Economie et technique n’ont de sens que par l’homme qu’elles doivent servir » Pop. Prog. N°34 Paul VI
la crise n’est pas que financière : elle est une crise de confiance. La confiance se gagne dans les faits. Comment construire une économie juste qui s’appuie sur la recherche du Bien Commun, sur la destination universelle des biens ? la pensée sociale de l’Eglise trace des chemins.
dans les choix que nous faisons quotidiennement, qu’est-ce qui nous guide ? avoir plus ? être plus ?
comment à notre place sommes-nous acteurs avec d’autres pour que la solidarité et la fraternité ne soient pas que des mots ?
avons-nous un lieu où nous pouvons partager nos convictions et nous laisser interpeller par les autres à la lumière de l’Evangile ?Pour la commission agricole du CMR
Annette Sourisseau, présidente -
Le lait, symbole d’un défi à relever
La crise agricole est profonde et complexe, des producteurs de lait détruisent par épandage le fruit de leur travail. La crise laitière a des conséquences parfois dramatiques, sur leurs familles. Des membres du CMR, producteurs de lait se sont retrouvés pour partager leur vécu, ils vous livrent leur réflexion et leur analyse de la situation.
Quelques réflexions :
Je ne pensais pas qu’un jour je jetterais mon lait, je le fais par solidarité, je ne sais pas si c’est bien.
J’ai participé aux réunions, sans jeter le lait, nous avions déjà jeté du lait au printemps, je ne suis pas plus à l’aise de ne pas avoir jeté de lait.
On a ressenti la crise plus tôt dans notre groupement d’éleveurs qui commercialise lui-même le lait(GIE), on craint pour l’avenir. J’étais mal à l’aise dans les groupes d’ensilage, j’ai passé une mauvaise semaine, on dirait la guerre des syndicats.
Je n’ai pas jeté de lait, j’ai du mal à comprendre les revendications de l’APLI , Que revendiquent-ils réellement ? On a connu une période euphorique l’an passé
Je n’ai pas jeté mon lait, je suis en agriculture BIO. Je n’arrive pas à produire tout mon quota, pour nous le prix est au maximum, il manque de lait BIO. La crise me touche car on a choisi de faire le même métier.
Je suis agriculteur BIO, Je suis solidaire, il y a un malaise, notre agriculture s’en va dans un mur.
Je n’ai pas jeté mon lait car je n’en avais pas les moyens, je préfère baisser mon nombre de vaches pour réduire la productionQuelques éléments qui expliquent la situation :
Accroissement progressif des quotas, pour éliminer en 2015 tout droit à produire, pour être en phase avec l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce)
Refus des accords interprofessionnels pour fixer un prix négocié, sous prétexte d’ententes illicites qui enfreignent la concurrence.
Relance des subventions à l’exportation qui bénéficient aux industriels, et concurrencent les filières laitières émergentes dans les pays en développement.
Baisse de la consommation liée au pouvoir d’achat.Quelques défis à relever pour l’avenir :
Réguler la production (quotas) française et européenne en tenant compte des unités de travailleurs par exploitation
Contractualiser les livraisons de lait entre les producteurs et les laiteries sous la responsabilité des pouvoirs publics.
Constituer des réserves, pour prévoir des stocks en cas de sécheresse ou d’inondation.
Développer des filières locales : vente directe, Amap, magasins…
Réfléchir à de nouveaux modes de production plus écologiques et diminuer les coûts de production de nos élevages.
Cette crise nous amène quelques questions :
Continuer à développer les liens de solidarité entre les agriculteurs.
Inviter au dialogue nos équipes C.M.R., nos groupes professionnels locaux.
Initier des rencontres entre les producteurs et les citoyens consommateurs.
La production est faite pour servir l’homme et son bien-être.Des membres du C.M.R (Jean Claude Besnard, Bernadette et Alphonse Chevalier, Jean-Marie Dessevre, Michel Doiezie, Isabelle et Alain Poirier, André-Marie Rochard, Michel Tuffereau).
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La crise du lait révèle la nécessité d’une refondation de la politique européenne vers une agriculture durable et solidaire
Nous tenons d’abord à exprimer notre souci du milliard de personnes qui souffrent de la faim et notre solidarité à l’adresse de tous les éleveurs laitiers durement touchés par la crise actuelle. Nous pensons bien sûr aux éleveurs français, mais aussi à tous les éleveurs laitiers européens, touchés de la même façon.
Cette crise concerne aussi d’autres filières agricoles et souligne la nécessité d’une refondation urgente de la politique agricole et alimentaire européenne et mondiale. Elle met en évidence l’impasse d’une libéralisation sans freins, sans régulations politiques. Une véritable souveraineté alimentaire des populations ne pourra être assurée à long terme que par la mise en place de politiques qui préservent le maximum d’exploitations à taille humaine en Europe et sur les autres continents.
L’alimentation humaine ne peut pas être gérée comme une marchandise quelconque ; elle est à la base de nombreux liens sociaux et au final un facteur de paix, de démocratie, de développement. L’Union Européenne devrait se souvenir de ses origines.
Cette crise laitière est trop profonde pour qu’elle soit résolue rapidement. Elle interpelle évidemment les agriculteurs, mais aussi tous les consommateurs, tous les citoyens. Nous devons faire pression :
sur nos élus politiques pour qu’ils acceptent enfin de sortir de leur idéologie libérale, en faveur d’une politique d’adéquation de l’offre à la demande par un système de maîtrise des productions et une prise en compte des coûts réels de production
sur les différents acteurs économiques des filières agricoles, pour obtenir une répartition durable et équitable de la valeur ajoutée créée par l’ensemble des opérateurs et permettre ainsi le développement de systèmes de production respectueux de l’environnement et du travail des personnes.Le CMR appelle aussi ses membres à se mobiliser pour se rendre proches des éleveurs les plus durement touchés, humainement ébranlés, afin de les écouter, mais surtout ne pas les laisser seuls face à des décisions difficiles à prendre en les incitant à oser demander de l’aide.
Contact Presse :
Pierre CAREIL, Chargé de Mission
01 69 73 19 54 – 06 79 59 20 71 et pcareil@cmr.asso.fr